Retour sur la conférence intercommunale des maires.
Le jeudi 11 septembre, près de cinquante élus du territoire se sont réunis à l’auditorium de Saint-Céré pour une conférence intercommunale des maires (CIM) consacrée à l’eau et à l’assainissement. Organisée à l’initiative du président de Cauvaldor, Jean-Claude Fouché, et de Stéphanie Roussiès, conseillère déléguée en charge de cette thématique, la rencontre a permis de présenter la nouvelle loi de 2025 sur le transfert des compétences et de partager les résultats de l’étude menée par Cauvaldor et le bureau d’étude COGITE.
La réunion s’est déroulée en présence de la préfète, des deux sous-préfètes, de représentants de l’Agence de l’eau Adour Garonne, de l’ARS 46, du Comité national de l’eau et du bureau COGITE. Tous ont rappelé combien l’eau est un bien vital, de plus en plus menacé par le changement climatique, avec des sécheresses plus longues et des restrictions précoces. L’étude conduite par Cauvaldor met en évidence des réseaux vieillissants et des besoins d’investissements importants, tout en saluant le travail accompli par les élus et les agents communaux avec des moyens limités.
Promulguée en avril 2025, la nouvelle loi rend les compétences « eau et assainissement » facultatives. Chaque commune pourra désormais conserver la gestion de son service, mutualiser certains moyens ou rejoindre un syndicat existant. Ce cadre assoupli permet à chacun de choisir la solution la plus adaptée à ses besoins, sans imposer un modèle unique.
Cauvaldor s’est engagée à accompagner les communes dans leurs démarches, qu’il s’agisse d’adhérer à un syndicat, de mutualiser des services ou de sécuriser des ressources. L’objectif commun est clair : garantir un service public de qualité, préserver le patrimoine hydraulique et assurer à chaque habitant une eau potable fiable pour les générations présentes et futures.
« Préserver notre eau aujourd’hui, c’est assurer l’avenir. Cauvaldor et ses communes doivent trouver ensemble les solutions les plus justes et durables pour notre territoire » a conclu Stéphanie Roussiès.
