Sous l’emprise du protoxyde d’azote, un homme de 23 ans agresse violemment un jeune de 20 ans à Cahors et lui dérobe son casque de moto. Jugé ce jeudi 4 septembre 2025, il reconnaît les faits.
Le 17 octobre 2024, devant un supermarché de Cahors, un jeune homme de 20 ans attend de prendre son service, assis sur son scooter. Deux individus l’encerclent. L’un le maintient, tandis que l’autre, visiblement sous l’influence d’un stupéfiant, le frappe pendant de longues minutes avant de s’enfuir avec son casque. La victime s’en sort avec un jour d’ITT.
Âgé de 23 ans, l’auteur des coups n’est entendu par la police que huit mois après les faits. Non pas parce qu’il est introuvable : dès le lendemain, il s’envole à l’étranger pour de « longues vacances ». Prévenu qu’il est recherché, il choisit pourtant de prolonger son séjour. Ce n’est qu’en juin qu’il est placé sous contrôle judiciaire.
À la barre, il reconnaît tout. « Rien ne peut excuser mon comportement, j’étais dans un état second », explique-t-il, assurant que ses souvenirs de cette soirée restent flous. Il affirme avoir jeté le casque dans la rivière. Les caméras de vidéosurveillance, elles, confirment la scène.
Pour la substitut du procureur, ses explications constituent « un discours attendu » qui « sonne faux ». Elle requiert huit mois d’emprisonnement, dont quatre assortis d’un sursis probatoire. La défense, représentée par Me Faugère, décrit un homme qui « a reconnu les faits et respecté ses obligations ».
Le tribunal suit les réquisitions : huit mois d’emprisonnement, dont quatre mois avec sursis probatoire pendant deux ans. S’y ajoutent quatre mois supplémentaires liés à la révocation d’un précédent sursis. Le prévenu doit aussi payer une amende de 1 000 euros, travailler, et respecter l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et son co-auteur.





