Une enquête publique est en cours.
« Non au parc photovoltaïque de Lalbenque et Cieurac ». Le nom du collectif qui vient de se monter ne peut pas être plus clair. « Ce projet de centrale photovoltaïque se déploie sur 4 sites à Lalbenque et Cieurac : un à la Bigouse à côté du Chemin du Gascou, un à Marios, un à Gabens et un aux Durands. L’entreprise a sollicité des propriétaires fonciers pour leur louer leurs terres afin d’y implanter les parcs. Ils ne disent pas que ce sont des fonds d’investissement privés et étrangers qui font main basse sur notre campagne. Cela représente 20 hectares soit plus de 17469 panneaux d’une hauteur de 2 m 60. Il va y avoir des arbres abattus, une artificialisation des sols… les panneaux solaires doivent être sur les toitures, parkings et friches pas sur nos campagnes ! Nous sommes pour les énergies renouvelables, mais dans le cadre d’un développement durable et respectueux de l’environnement. Nous demandons aux autorités compétentes d’annuler ce projet de parc photovoltaïque et d’explorer des alternatives plus respectueuses de notre patrimoine naturel et de notre qualité de vie » précisent les membres du collectif qui ont découvert qu’une enquête publique était en cours mi-août. « Elle devait s’arrêter le 17 septembre mais elle serait prolongée de 15 jours. Les gens qui sont contre ce projet peuvent signer notre pétition sur https://www.change.org/p/non-au-parc-photovoltaïque-à-lalbenque-cieurac, écrire à la DDT sur le site internet de la préfecture du Lot ou remplir le cahier de l’enquête publique en mairie. Au départ le collectif a refusé le projet dans sa totalité, la mairie nous a proposé de rencontrer les agriculteurs pour discuter et voir ce qui est éventuellement possible » explique un des opposants.
> « C’est un projet porté par une entreprise et 2 agriculteurs. Au départ nous avions donné un avis négatif. Nous les avons rencontrés, ils ont écouté nos demandes et on a donné un avis positif notamment avec un redimensionnement des surfaces. L’enquête publique est en cours. C’est l’Etat qui, au final, donnera son aval » indique Liliane Lugol, maire de Lalbenque, qui a déjà rencontré des membres du collectif. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi.





