Cahors Malbec Académie : la voie à suivre
La 8ème édition s’est terminée le 5 juin dernier.
Les étudiants de l’ESC Dijon ont dégusté leurs dernières gouttes de Malbec vendredi dernier, jour de clôture de la 8ème Cahors Malbec Acamédie. Pendant une semaine, accueillis chez des vignerons, ils ont planché sur « l’attractivité des vignobles auprès des investisseurs », avec des intervenants d’Argentine, Chili, Espagne et de Cahors, mais aussi la découverte de domaines et châteaux, le tout saupoudré de gastronomie locale. La dernière soirée « Sudouestissime » avait pour cadre la villa Cahors Malbec et s’est achevée au K-où du Clos Troteligotte à Villesèque pour une « Nuit intégrale ».
« Des échanges qui fonctionnent dans les deux sens »
Pour Joëlle Brouard, directrice du Mastère spécialisé en commerce international des vins et spiritueux de l’ESC Dijon, cette immersion est plus que positive : « On a travaillé sur les investissements dans le vignoble. C’est une bonne synthèse. Les étudiants sont chez les vignerons. Il y a des échanges qui fonctionnent dans les deux sens. » Jérémy Arnaud, directeur marketing de l’UIVC, à l’origine de l’académie, : « Grâce à ce concept pédagogique, l’UIVC a démontré d’une part, qu’il était possible d’attirer à Cahors les formations leaders dans le domaine de la commercialisation des vins, et d’autre part, que ces formations étaient intéressées par une pédagogie en immersion. »
D’autres initiatives
D’ailleurs, le succès et l’originalité de la Cahors Malbec Académie ont rapidement généré d’autres initiatives : depuis 2013, l’UIVC accueille, mais seulement le temps d’un week-end et sans logement chez les vignerons, les étudiants en formation « commerce du vin » de l’INSEEC Bordeaux ; la CCI du Lot propose une formation de niveau Bachelor en commerce du vin. La Communauté d’agglomération du Grand Cahors, est également intéressée et a pris en compte dans son schéma local de l’enseignement supérieur l’expérience menée par l’UIVC.
Accueillir d’autres formations
Et Jérémy Arnaud de conclure sur des pistes à creuser : « L’enjeu est donc désormais d’accueillir à Cahors le plus grand nombre de formations nationales et internationales possibles sur le thème du terroir. Car en venant à Cahors ces formations permettent aux filières locales de former de nouveaux ambassadeurs, de revivifier leurs réseaux d’affaires mais aussi d’embaucher des cadres à plus forte valeur ajoutée, et elles peuvent permettre de générer de nouvelles recettes pour le territoire, notamment hors saison et dans les domaines de l’hôtellerie, de la restauration et de la logistique. »