L’ancien conseiller régional RN ne compte pas en rester là.
« Suite à mes propos tenus à la tribune de l’assemblée plénière de la Région Occitanie en mars 2021, et à l’intrusion le même jour de militants royalistes de l’Action Française, Madame Carole Delga avait porté plainte pour outrage, et ce aux frais des contribuables. Le tribunal judiciaire de Toulouse a rendu sa décision le 4 juillet en me relaxant » a déclaré Emmanuel Crenne, ancien conseiller régional RN (2015-2021). Et d’annoncer qu’il allait contre-attaquer : « Durant cette procédure, mes droits ont été bafoués : placé illégalement en garde à vue pendant 7 heures, sans audition préalable ni accès à mon avocat, j’ai été menotté à un banc pendant près d’une heure ! En plus de ces violations flagrantes de mes droits et de cette intimidation inacceptable, cette procédure reposait sur une base légale inexistante, constituant une atteinte manifeste à mon droit constitutionnel d’expression politique en tant qu’élu. La justice a confirmé cette vérité en prononçant ma relaxe. Cette décision judiciaire marque une victoire éclatante pour la démocratie française face à une gauche qui cherche à museler ses opposants, incarnée en Occitanie par Madame Delga. Cependant, cette affaire est loin d’être close. Il est impératif de comprendre comment et pourquoi un procureur et un officier de police judiciaire chevronnés ont pu commettre de telles erreurs de droit, violant ainsi la liberté d’expression des élus, l’une des libertés publiques les plus fondamentales. Le pouvoir politique de Carole Delga aurait-il cherché à manipuler et instrumentaliser la justice pour m’intimider et me réduire au silence ? La réponse à cette question est cruciale : si ces dérives ne sont pas stoppées, elles deviendront monnaie courante, étouffant ainsi la démocratie. C’est pourquoi j’ai déposé une plainte contre les deux fonctionnaires impliqués pour abus de pouvoir, intimidation et traitement dégradant. J’ai également interpellé le ministre de l’intérieur et le ministre de la justice pour qu’ils ouvrent une enquête approfondie sur ces agissements. »
Photo d’archives Emmanuel Crenne en 2021





