Rencontre entre l’Etat, ses services et les maires de Cauvaldor
6 points étaient à l’ordre du jour.
Claire Raulin, préfète du Lot, accompagnée des membres du corps préfectoral, les sous-préfètes Eve Hermann (Figeac) et Amel Tir (Gourdon), la directrice de cabinet Julia Le Fur, ont convié Jean-Claude Fouché, président de Cauvaldor et les élus de la Communauté de communes, pour faire le point sur plusieurs thématiques essentielles. Les services de l’État, représentés par le colonel de gendarmerie Bertrand Loddé, le directeur de la DDT Pierre-Antoine Morand, la DASEN Sophie Sarraute, et le Directeur départemental de l’ARS, Quentin Delacour, ont exposé actions et solutions pour répondre aux problématiques des maires et, par extension, des habitants de Cauvaldor.
6 points étaient à l’ordre du jour :
> Sécurité. Si les chiffres de la délinquance sont en baisse, ceux de la consommation et du trafic de stupéfiants ainsi que ceux des cambriolages sont en hausse. Des actions de prévention et une présence accrue des forces de sécurité sur le terrain ont été renforcées. Néanmoins, pour lutter efficacement contre cette délinquance, la préfète appelle les maires à la nécessité de sensibiliser les habitants : chacun doit faire preuve de vigilance, ne pas hésiter à rejoindre le dispositif de participation citoyenne, en se rapprochant des brigades.
Logement. La situation du logement sur le territoire mérite une attention particulière : face aux besoins croissants, plus de 10% de logements devront être rapidement construits ou rénovés. Une des solutions est de remettre sur le marché des logements en résidence secondaire. Une autre solution, a souligné la préfète, est de proposer des projets de construction et de rénovation pour que l’État puisse activer le cas échéant, des financements adaptés.
> Éducation. Malgré la baisse d’effectifs, 2000 élèves entre 2017 et 2024, les postes d’enseignants ont été maintenus, permettant un bon taux d’encadrement des élèves. En outre, aujourd’hui, le Lot peut s’enorgueillir d’un effectif de 19,4 élèves par classe. Deux points d’amélioration sont à développer : la mise en place des regroupements scolaires dans une logique de proximité et le développement des accueils de loisir encadrés par du personnel formé. Un rappel est fait au sujet des aides de l’État sur l’amélioration des conditions d’apprentissage : tableaux numériques, casques d’isolements etc…
> La santé sur le territoire. Le territoire de Cauvaldor est exemplaire pour son dynamisme. Les urgences des centres hospitaliers de Saint-Céré et Gramat de Saint-Céré sont essentielles et à maintenir. Au niveau hospitalier, trois difficultés sont à surmonter : l’attractivité du personnel, l’envergure des travaux à réaliser et le déficit budgétaire des établissements. Il faut envisager une mutualisation de moyens avec Cahors et une convergence départementale. Une alerte est donnée sur les futurs départs à la retraite des médecins généralistes. Pour assurer la relève, il faut encourager les lycéens à suivre des études de santé, avec un engagement à revenir sur le territoire.
Eau. L’eau est un enjeu structurant et il importe de préserver la capacité du département à puiser l’eau dans la Dordogne. Face au stress hydrique à venir, il faut inciter la structuration et les regroupements de syndicats mais aussi préserver les points de captage.
> Les énergies renouvelables. Sur ce point, 1600 zones d’accélération des énergies renouvelables ont été définies mais les communes doivent continuer à en identifier. Avec le projet du parc photovoltaïque de Viroulou, il est prévu de fournir en électricité 20 % de la population lotoise à l’horizon 2030, soit 35 000 foyers. Enfin, pour atteindre l’objectif de Zéro Artificialisation nette, l’État joue un rôle de conciliateur sur la trajectoire régionale.