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Cahors : Subventions en hausse pour les associations et recrutement de 3 policiers municipaux en + au menu du ROB 2025


Retour sur la séance du conseil municipal du 3 mars 2025.

Ce lundi 3 mars 2025, 12 délibérations étaient à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal et notamment le Rapport d’Orientation Budgétaire (ROB) 2025.

« Avant de parler de 2025, on peut se retourner sur 2024 avec un taux d’épargne brute de 14,1 %. Je ne peux qu’adresser mes remerciements aux services, aux élus. On va poursuivre cette politique de sobriété, d’attention sur nos moyens mais aussi d’investissements. 2025 sera bien année utile. Il sera ainsi proposé une hausse de 10 % de l’enveloppe consacrée aux subventions aux associations. Cette orientation démontre la volonté municipale de soutenir les acteurs associatifs dont le rôle apparaît plus que jamais majeur pour les grands équilibres de la cité. Cette rehausse intervient après 16 ans au cours desquels l’enveloppe a été maintenue ; de quoi contribuer à corriger les effets de l’inflation des dernières années. Et au niveau sécurité,  la Ville a décidé de renforcer les effectifs de la police municipale, pour porter le nombre d’agents à 13 ETP. En procédant ainsi, la municipalité entend rendre possible une nouvelle organisation en brigades afin de conforter la présence de la police municipale sur le terrain » a déclaré en préambule Jean-Luc Marx, le maire.

Vincent Bouillaguet, adjoint en charge des finances, a ensuite rappelé le contexte national, détaillé les budgets avant de livrer une synthèse : « En 2024, les ratios financiers ont permis de porter un haut niveau d’investissement de 9 millions d’euros avec une épargne nette positive de 1,5 million d’euros et une capacité de désendettement ramenée à 7,2 années. Ces bons résultats sont issus notamment d’une gestion serrée, optimisée, et d’une dynamique locale des bases fiscales au-delà des évolutions nationales. Pour autant la santé financière de la Ville reste fragile, ce qui nécessite de maintenir et de poursuivre les efforts de gestion. La projection pluriannuelle devient un exercice très délicat, les tendances étant déjà difficiles à opérer au trimestre. Pourtant, c’est bien de visibilité dont les collectivités ont besoin afin de déterminer des mesures correctives et d’opérer des choix. Pour l’année 2025, l’effet ciseau démontrera une nouvelle fois son caractère structurel puisque les dépenses sont anticipées avec une évolution plus rapide que les recettes (5 % pour 0 %). Comme les dernières années, au-delà du vote du budget primitif à venir, les mesures correctives se poursuivront toute l’année pour limiter les inscriptions et/ou réalisations au fur et à mesure des informations disponibles (fiscalité, DGF et autres dotations…) en rappelant ici qu’à date, la loi de finances pour 2025 n’a pas achevé son parcours parlementaire. »

« L’atterrissage est bien mieux que prévu. Je salue le taux d’épargne brute et le désendettement. Par contre, n’aurions nous pas intérêt à baisser le taux de taxe foncière pour donner un message positif ? » a demandé Thierry Lorin de « Cahors ensemble et autrement ». « Je te rejoins : la fiscalité est lourde. Les municipalités avant 2008 ont augmenté les taux chaque année. Nous avons inversé la tendance en ne les augmentant plus et même en les baissant de manière symbolique deux années consécutives. Pour faire baisser de 3 à 4 euros le montant effectivement payé par un ménage, cela représente 700 000 euros de perte de recettes pour la Ville. Le problème, c’est que l’on ne maîtrise pas ce qui nous est imposé » a répondu Vincent Bouillaguet. « On s’est posé la question d’une réduction du taux de la taxe foncière. Si on a eu de bonnes surprises en 2024, nous ne sommes pas à l’abri d’en avoir de mauvaises. Je ne veux pas jouer avec les risques. On n’a pas pu rejoindre Rodez mais on fait mieux qu’Auch, Périgueux, Montauban… » a rajouté le premier magistrat. Le conseiller municipal d’opposition a repris la parole : « Beaucoup de gens m’interpellent sur la sécurité. Qu’est-ce que l’on va faire ? » «  La sécurité, c’est une coproduction avec l’Etat, la justice. Il y a aujourd’hui des patrouilles communes police nationale – police municipale. C’est une lutte tous azimuts notamment contre les squats. C’est un sujet qui nous occupe au quotidien » a précisé Jean-Luc Marx. « Le ROB, c’est un acte politique majeur. On gère la pénurie entretenue par le gouvernement » a fustigé Gérard Iragnes de Cap à gauche qui a proposé que lors d’une prochaine séance soit « inscrite à l’ordre du jour une délibération, envoyée à la préfète, pour dénoncer la ponction de l’Etat sur les collectivités ». « En 2025, rien de nouveau sur la table que la poursuite du projet de mandat. Chacun jugera si les orientations budgétaires choisies permettront de régler les problèmes dont souffre la ville. Pour Cahors en transition, le compte n’y est pas » a  lancé Isabelle Eymes de Cahors en transition. « Je salue ces résultats exceptionnels. Les finances de la ville sont dans le vert et je remercie tous ceux qui y ont contribué. Nous sommes une des rares collectivités à augmenter l’aide aux associations. Sur la sécurité, l’Etat doit venir nous aider pour faire face au narcotrafic, aux incivilités dont sont victimes toutes les villes…» a souligné Jean-Marc Vayssouze-Faure, l’ancien maire. La prochaine séance du conseil municipal sera consacrée au budget.

> Au fil des dossiers :

> L’installation de 2 réserves d’eau destinées à la Défense Extérieure Contre les Incendies (une citerne enterrée au Camp des Monges et une citerne souple à Pech Rigal) a été votée pour un budget de 93 454 euros

> L’approbation du dossier d’enquête publique, préalable à la déclaration d’utilité publique relative au programme de travaux portant sur 10 immeubles (opération de restauration immobilière du centre ancien) a été l’occasion pour Jean-Luc Marx de répondre à Isabelle Eymes qui a fait part de sa « sidération » : « Les locaux sont insalubres, inhabitables. L’expérience nous a prouvé que ce genre de procédure permet d’aller de l’avant et vers la réhabilitation. Si on n’intervient pas, l’autorité municipale devra prendre des arrêtés de péril. »

> La cession d’un délaissé de domaine public sis lieu-dit Belle Croix, au profit de la société McDonald’s France a animé les débats entre anti restauration rapide américaine et les partisans de l’investissement économique. La délibération a été adoptée. Christophe Tillie, Francesco Testa, Johann Vacandare, Denis Pacaud, Gérard Iragnes ont voté contre.

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