Cauvaldor et les acteurs de la restauration collective : Cap sur les circuits courts !

Des actions sont à venir.

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT) porté par Cauvaldor, en janvier, un groupe d’élus et de cuisiniers de cantines scolaires des écoles primaires et maternelles du territoire se sont réunis à Saint-Michel-de-Bannières. Ils ont exploré les possibilités de développer les circuits courts dans la restauration collective, en réponse à la loi EGalim.

> Le défi des circuits courts pour la restauration collective

Élus et cuisiniers des cantines scolaires ont entamé une réflexion commune sur les solutions permettant de mieux intégrer les produits locaux dans les cantines scolaires, tout en respectant les exigences de la loi EGalim. Celle-ci a pour objectif d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas scolaires, de favoriser une alimentation durable et de réduire le gaspillage alimentaire.

Les échanges ont mis en lumière plusieurs enjeux majeurs auxquels les cantines scolaires du territoire doivent faire face pour répondre à la législation :

– Approvisionnement local : gestion des coûts, disponibilité des produits et conditions de livraison sont à prendre en compte.

– Gaspillage alimentaire : nécessité d’une meilleure gestion des portions et d’une sensibilisation des enfants à la lutte contre le gaspillage.

– Matériel et personnel : importance de formations adaptées et des équipements conformes aux normes.

> Pistes de solutions et actions à venir

– Plusieurs solutions ont été identifiées pour répondre à ces problématiques :

– Diagnostic des cantines pour réduire le gaspillage alimentaire.

– Speed dating producteurs locaux-cuisiniers-élus : sous la forme d’un événement destiné à favoriser les échanges directs et optimiser les approvisionnements.

– Formations pour les cuisiniers, axées sur les menus végétariens et la gestion des produits locaux, pour améliorer les compétences dans le respect des nouvelles normes alimentaires.

D’ores et déjà, deux pistes sont privilégiées :

– Journée de formation pour les cuisiniers, prévue au printemps 2025.

– Mutualisation des fournisseurs et des ressources, pour mieux structurer les approvisionnements locaux.

Cette rencontre symbolise l’engagement des acteurs locaux à faire de la restauration scolaire un modèle de qualité, de durabilité et de proximité, en soutenant les circuits courts agricoles et en dynamisant l’économie locale.