« Espoir, environnement et sport » au menu des voeux 2025 de la Ville de Figeac et du Grand Figeac
Retour sur la cérémonie.
Ce lundi 13 janvier 2025, la cérémonie des vœux de la Ville de Figeac et du Grand Figeac s’est déroulée à l’Espace François Mitterrand.
« Je vous avoue que j’ai un moment songé à annuler ces vœux, à l’instar du président du Département, tant les situations politiques et financières sont incertaines aujourd’hui, nous contraignant à être les porteurs de mauvaises nouvelles pour vous. Une autre raison eut été la nécessaire solidarité avec nos compatriotes et collègues Mahorais. Néanmoins nous sommes réunis aujourd’hui, car mon devoir, notre devoir, est de porter un message d’espoir aux Figeacois submergés à longueur de journée d’images et de commentaires délétères tant sur les réseaux sociaux que sur les chaînes d’information continue. Notre espoir c’est de rester proche de vos préoccupations. Notre espoir c’est de pouvoir continuer à assurer les missions que l’Etat nous a confié, mais aussi celles pour lesquelles il peine, faute de moyens. Notre espoir c’est que la santé, l’enseignement, la culture, le sport restent accessibles à tous » a précisé en préambule André Mellinger, maire de Figeac, avant de se projeter :
« Préparer notre avenir c’est soutenir notre commerce local par une accessibilité améliorée : piétonne, cyclable, en bus et en voiture grâce à une meilleure rotation des voitures en hypercentre.
Préparer notre avenir c’est le Transport d’intérêt local entre les zones d’activités communautaires.Préparer notre avenir c’est rendre la culture accessible, avec des initiatives comme les expositions du Musée et les festivals que nous soutenons et qui jouent un rôle essentiel, non seulement pour le rayonnement de notre ville mais aussi dans l’apprentissage et l’épanouissement de nos jeunes, comme le prévoit notre Plan éducatif de territoire.
Préparer notre avenir c’est continuer à investir malgré la conjoncture, d’abord pour soutenir nos entreprises, ensuite parce qu’une ville qui n’investit pas s’appauvrit, et qu’une ville sous-équipée n’a rien à offrir à ses habitants.»
Et d’évoquer « 2 politiques essentielles : L’environnement et le sport » :
« L’environnement autour du petit et du grand cycle de l’eau avec la lutte contre les pollutions domestiques avec la mise aux normes des rejets, la station d’épuration, le premier bassin d’orage ; la prévention des inondations, par l’intermédiaire du Syndicat mixte Célé Lot Médian ; la fourniture d’eau potable en quantité et qualité grâce à la station de pompage de Prentegarde et au projet d’interconnexion vers le bassin du Lot ; et la renaturation du Célé au Surgié dont les travaux préliminaires pourraient démarrer à la fin de l’été.
Concernant les équipements sportifs de grandes infrastructures ont été réalisées par le passé :
L’espace Mitterrand, le Boulodrome, les aménagements de la plaine de Londieu, qui est devenue un espace d’entrainements et de compétitions essentiel. Mais cet équipement, situé en zone inondable est aujourd’hui insuffisant ; Le nombre de pratiquants sportifs ne cesse d’augmenter, l’effet ville-centre jouant, une très large majorité de licenciés sont domiciliés hors de Figeac… Si à l’issue de la réflexion sur le schéma des équipements sportifs communautaires, porté par l’Office intercommunal des Sports, nos collègues du Grand Figeac nous soutenaient, nous pourrions, dans le cadre de ce schéma, porter 2 équipements structurants pour le territoire :
Une salle multi-activités dont l’étude est déjà en cours
Et un terrain en revêtement synthétique permettant de ne pas être tributaire des intempéries et de la sur-fréquentation des terrains enherbés.»
De son côté, le président du Grand Figeac, Vincent Labarthe, a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite pour relever les défis actuels et trouver des solutions locales pour maintenir une dynamique positive sur le territoire : « La Communauté de communes permet de faire ensemble ce qu’on ne peut pas faire seul. Même s’il faut faire avec moins, nous le ferons. Nous sommes obligés de chercher et de trouver des solutions. Quand l’édifice tremble, il faut que les fondations montrent leur résistance. Le bloc communal et intercommunal reste le meilleur moyen. »
Photo Ville de Figeac
