Ligne POLT : Les demandes lotoises au menu du comité de suivi de la ligne ferroviaire
Jean-Marc Vayssouze-Faure, Jean-Luc Marx et Jean-Noël Boisseleau étaient notamment présents.
Vendredi 29 novembre s’est déroulé, en la présence du premier ministre et du ministre des transports, le comité de suivi de la ligne ferroviaire POLT à la préfecture de la Haute- Vienne à Limoges.
A cette occasion, les dessertes ferroviaires des gares du Lot ont été défendues par Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur du Lot, Jean-Luc Marx, maire de Cahors, président du Grand Cahors, Jean-Noël Boisseleau, vice-président de l’association Urgence POLT et expert ferroviaire délégué par le président du Département, Serge Rigal.
Les participants lotois ont rappelé en séance :
– L’urgence d’une meilleure régularité des dessertes, tout en réduisant les temps de parcours devenus inacceptables pour les usagers et les territoires ;
– La nécessité d’un renforcement des dessertes au sud de Brive, vers Souillac, Gourdon, Cahors et continuation en direction de Montauban et de Toulouse ;
– La demande de réintroduction de 2 trains rapides AR desservant les villes préfectures de la ligne, plaçant ainsi Cahors à 4 h 45 de Paris et à 1 h de Toulouse) ;
– L’impératif d’une accélération de la livraison des nouvelles rames « Oxygène » d’ici début 2027, en demandant au constructeur CAF de se doter des moyens humains et techniques nécessaires pour atteindre cet objectif et ne pas multiplier les retards ;
– L’importance, d’ici là, de fiabiliser les locomotives actuelles et de disposer de locomotives de réserve en nombre suffisant afin de réduire les pannes au départ et en ligne ;
– L’impérieuse nécessité que l’Etat et la SNCF engagent des crédits complémentaires, au-delà des 2 milliards d’euros (qui certes constituent un pas significatif franchi), pour la régénération, la modernisation de la ligne (réfection voie ballast, caténaires dont les supports datent de 1937 à 1943) et la signalisation ;
– L’obligation de la SNCF de minimiser autant que possible les impacts des futurs travaux sur les infrastructures afin de répondre aux besoins de déplacement des habitants ;
– La nécessité d’assurer, durant toute la durée des travaux, un nombre acceptable de trains jusqu’à Cahors, ce chiffre n’ayant pas été communiqué.
Enfin, les dessertes par trains de nuit ne sont pas satisfaisantes en semaine : horaires inadaptés pour les Paris Biars/Bretenoux Aurillac et Paris Figeac Rodez et retour, absence d’arrêt voyageurs à Brive, composition insuffisante en nombre de voitures (3), détournement trop systématique pour travaux du train Paris Toulouse via Bordeaux et Montauban, privant donc Cahors, Gourdon et Souillac de dessertes directes… autant de facteurs contribuant à tarir l’usage du train de nuit.
Preuve de l’engagement des élus et des représentants des usagers lotois, étaient également présents à Limoges : Bernard Delpech, vice-président du Grand Cahors et conseiller municipal de Cahors ; Georgette Laporte, présidente de Tous Ensemble pour les Gares de Cahors, Gourdon et Souillac et administrateur de l’association Urgence POLT ; et Lionel Maury, conseiller municipal de Gourdon et administrateur TEPLG et Urgence POLT.