Lalbenque : Les femmes en pleine lumière pour le 1er festival du livre
Retour sur les temps forts du week-end dernier.
Le week-end dernier, en écho à Octobre Rose, s’est tenu le 1er festival du livre de Lalbenque, « Elles se livrent », organisé par l’association Le livre, une aventure qui a souhaité mettre les femmes en lumière.
Vendredi, la soirée d’ouverture « À fleurs d’elles », poétique, magique, a été « comme suspendu dans le temps » :
Un public nombreux était présent, unanimement touché par la grâce de l’instant.
La soirée a débuté avec des lectures de textes et poèmes écrits, lus par les participantes de l’atelier « jouons avec les mots » de l’association l’ALCEP.
En deuxième partie de soirée , « entre rires et larmes d’émotion », place à des textes poignants représentant la femme sous toutes ses facettes, de la jeune femme qui découvre la vie à la relation amoureuse jusqu’à l’usure du couple, en passant par la femme qui attend l’enfant et qui donne la vie, la relation mère-fille, le regard bienveillant de l’homme sur sa femme qui s’excuse de n’avoir pas su bien l’aimer, un texte de George Moustaki, « Sarah », empreint de sagesse et de tendresse revisité par une touche d’humour. C’était une vraie ode à la femme qui a été jouée transportant le public dans un espace quasi intemporel grâce au pianiste qui accompagnait cette soirée.
Un magistral final… au moment où ont retenti les notes de « Mesdames » de Grand Corps Malade.
En troisième partie, l’invitée d’honneur du salon des écrivains, Magali Dubreuil Bourguet a présenté son parcours littéraire, lu des extraits de son roman « Leggera come una Piuma », qui a reçu il y a quelques semaines le 1er prix au salon des gourmets et des lettres de Toulouse puis un poème intitulé « Entière ou rien du tout » dont la puissance vint donner sa note finale à une soirée magistralement orchestrée.
Le samedi, le 4ème salon des écrivains accueillant une trentaine d’auteurs et un public fidèle a été une véritable réussite.
Suite à une tombola, plusieurs livres ont été offerts par les auteurs dont le roman « Piuma », de Mag B, l’invitée d’honneur et aussi celui primé d’Yves Garderes, « Les enfants et la fée ».
De la littérature feel good au polar, du roman terroir à la littérature jeunesse en passant par la poésie, tous les genres étaient représentés, laissant aux visiteurs un large choix et l’occasion d’échanger avec des auteurs lors des rencontres/dédicaces qui font le succès de ce salon qui se veut intimiste et convivial. Voilà la force du salon des écrivains de Lalbenque. Les auteurs sont unanimes, ils ont plaisir à « se retrouver comme en famille » et ont salué l’organisation et l’implication des membres de l’association.
Lors de son discours, la présidente de l’association, Catherine Charonnat, a remercié les auteurs, les visiteurs, la mairie et le Crédit Agricole pour leur soutien et leurs subventions. Elle a parlé du prochain événement de l’association : une rencontre/conférence sur les Cathares, vendredi 6 décembre 2024 avec l’auteur Rosie Guilhem, présente le jour du salon ainsi que les projets pour 2025.
Liliane Lugol, maire de Lalbenque, et Sébastien Nodari, 1er adjoint, ont salué l’engagement toujours aussi important de l’association pour faire vivre la culture sur le territoire et l’initiative de ce 1er festival du livre. Ils sont revenus sur le temps fort de la soirée d’ouverture de la veille, particulièrement touchés par l’interprétation de la chanson de Grand Corps malade.
Le dimanche, l’intemporelle et indémodable dictée de Bernard Pivot, en hommage à ce dernier, était donnée à la salle des fêtes de Lalbenque devant une « salle de classe » bien attentive prête à en découdre avec la langue de Molière en toute convivialité.
Ainsi fut jouée la dernière note de la partition d’un 1er festival qui restera gravé dans les esprits, comme une ode à la femme, toujours debout, forte, inspirante et résiliente.
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