Pour Christophe Proença, un premier mois de plein exercice en commission culture et éducation

Le député du Lot est mobilisé sur plusieurs dossiers.

Présent toutes les semaines à l’assemblée, Christophe Proença a auditionné plusieurs personnalités issues de différents syndicats enseignants, la Directrice Générale de l’enseignement Scolaire au Ministère, Caroline Pascal, et la présidente du conseil d’orientation des politiques de jeunesse, après plusieurs rencontres lotoises dont une avec la directrice académique du Lot.

Filières technologiques en difficulté, risque d’absence de remplaçants disponibles en cas de postes vacants, le Lotois a demandé aux instances académiques et à la Directrice Générale de pouvoir apporter des garanties dans les écoles, notamment celles du Lot sur les effectifs de la brigade de remplaçants. Inquiété par des postes vacants d’enseignants au lycée Champollion, il a contacté la DASEN, Sophie Sarraute. « On ne peut pas se permettre de demander à des élèves de seconde de commencer l’année en travaillant le programme seul et en autonomie. »

Il a décidé de porter la cause du sport à l’école tout au long de son mandat parlementaire : « Le sport est le grand sacrifié de la rentrée scolaire. On compte aujourd’hui 700 000 licenciés dans le premier degré alors qu’on en comptait deux millions avant COVID. Il y a une fragilité voire un risque de disparition de la pratique sportive et de l’USEP, le petit frère de l’UNSS au collège et au lycée. Il y a 8 000 associations concernées en France. »

Il a aussi évoqué la réhausse du Pass Sport, dispositif qui permet de financer les équipements sportifs des plus jeunes : « Les dépenses moyennes pour les familles sont autour de 150 euros. Avec la baisse du pouvoir d’achat, cela devient compliqué pour les familles plus modestes, dont les enfants doivent aussi pouvoir profiter. Le sport n’est pas qu’un loisir, c’est également un besoin pour nos enfants. » Le parlementaire a demandé à ce qu’on puisse inclure dans ce Pass Sport le financement des activités dans les associations sportives scolaires.

Christophe Proença étudie actuellement d’autres champs d’exploration : l’inclusion des enfants en situation de handicap, les difficultés multiples des équipes pédagogiques, le coût de la vie pour les étudiants, etc. « Nous devons investir dans notre jeunesse, c’est le rôle de la République » conclut-il.