PS 46 : « Nous devons montrer que la gauche peut parler à la ruralité »
Rentrée pour le Parti Socialiste lotois.
Le PS 46 a fait sa rentrée. L’occasion pour Geoffrey Cros, le 1er fédéral, de revenir sur les dernières échéances électorales : « Les élections européennes ont consacré Raphaël Glucksmann comme l’incarnation de la social-démocratie. Dans le Lot, il a fait 25 %, un véritable engouement que l’on a senti. Cela nous a portés avec notamment de nouveaux adhérents. Au niveau des législatives, nous avons récupéré une circonscription. C’est le résultat d’un travail, d’un discours politique. Christophe Proença a une envergure nationale. C’est porteur pour nous. Nous devons cependant rester modestes au regard du scrutin avec la montée du RN. Je trouve irresponsable le cynisme d’Emmanuel Macron, pour garder le pouvoir à tout prix, d’avoir nommé Michel Barnier et de flatter ainsi l’extrême droite. On a droit aujourd’hui à une droite rance, nostalgique du colonialisme. C’est un gouvernement qui se résume à la Manif pour tous. Le programme de la gauche actait le fait que la contribution financière ne peut plus peser sur les ménages. Taxer les super profits, c’est une mesure de gauche. » Et de se projeter : « Il y a une véritable envie de changement. Nous devons montrer que la gauche peut parler à la ruralité. Dans notre territoire, la pauvreté ne se voit pas. Il y a une pudeur. Les déserts médicaux s’aggravent. Il y a un véritable problème sur les spécialistes comme les gynécologues. On doit s’emparer du sujet. » Il conclut sur une ligne de conduite à suivre : « Il faut du bon sens, de la justice sociale et rassembler les citoyens. »
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