Le député du Lot a fait le point.
Aurélien Pradié, député du Lot, a tenu une conférence de presse ce lundi 27 mai sur la crise viticole « une des plus graves jamais rencontrées. « Si rien n’est fait, il y aura des conséquences terribles pour l’appellation. Il faut une action radicale sinon nos viticulteurs sont en danger de mort. La détresse est absolue. Les réponses concrètes tardent à venir. » a-t-il martelé avant de revenir sur l’actualité récente : « Il y a bien sur tout ce que l’on peut faire localement (intercommunalités, Département, Région) mais il faut passer à une autre étape. J’ai interpellé le ministre sur des engagements clairs. » Et de détailler les 3 mesures prises par le ministère pour soutenir la filière :
Par rapport à l’existant, les vignerons ne peuvent émarger au système d’assurance. De nouvelles négociations ont été entamées au niveau européen pour revoir les règles
Le ministre a annoncé que le vignoble de Cahors serait éligible aux primes à l’arrachage. J’ai eu la confirmation écrite. On ne pouvait plus attendre. Il a fallu des semaines de pression.
Une mission flash du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) va se déployer sur le seul département du Lot avec 3 experts qui vont travailler avec les viticulteurs, la profession, et les pouvoirs publics. Ils vont travailler sur un accompagnement global du vignoble de Cahors.
Le parlementaire a conclu en ciblant deux combats qu’il compte mener sur le dossier : « Notre travail a payé. Je salue la mobilisation de la profession. C’est grâce à eux que l’on a obtenu ces mesures. Je vais me battre sur deux autres mesures essentielles : nous n’avons pas eu de garanties sur des dérogations pour traiter la vigne contre la maladie et l’égibilité du vignoble au fonds d’urgence pour la transition écologique. »
