De la campagne à droite au déraillement de Railcoop en passant par le cadavre retrouvé dans un clocher

Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

– La récente venue dans le Lot de la tête de liste des Républicains aux Européennes a fait phosphorer nos confrères nationaux. Ainsi, Valeurs se demande – rien que ça, excusez du peu – s’il s’agit avec « le tandem Pradié-Bellamy » du « retour de l’axe Séguin-Pasqua ? » : « Le député du Lot a accueilli la tête de liste LR aux européennes François-Xavier Bellamy en Occitanie. Deux personnalités, deux sensibilités et deux droites que, sur le papier, tout oppose. Tout, vraiment? » Et l’hebdo d’expliciter l’origine du rendez-vous : « En politique comme dans la vie, il y a un code d’honneur : faire front dans la bataille. L’heure est peut- être venue de chacun faire un pas. ». C’est dans un mélange de gravité et de curiosité qu’Aurélien Pradié envoie ce SMS à François-Xavier Bellamy, il y a deux semaines, pour lui proposer de venir dans son fief. Chez lui. Histoire de discuter un peu. » Pour Libération, il s’agit d’un mariage de raison. Et nos confrères de raconter… D’abord par ce ce sous- titre : « Dans le Lot puis à Toulouse, la tête de liste LR pour le scrutin du 9 juin a rejoint le député qui fait entendre, à droite, une voix différente de celle du président du parti, Eric Ciotti. Preuve supplémentaire d’une unité très précaire. » Ensuite le reportage qui débute ainsi : « A la sortie de Cahors (Lot), le long de la départementale 811, l’Auberge de l’Espérance accueille des routiers de passage et les gens du coin. Le député de la circonscription, Aurélien Pradié, a choisi le lieu pour accueillir le candidat de son camp aux Européennes, à la peine dans les sondages, François-Xavier Bellamy. Clin d’œil taquin ou vacherie calculée… La droite a toujours eu le sens du symbole. Tête de liste pour le scrutin du 9 juin, l’eurodéputé sortant n’a jamais mis les pieds dans ce territoire traditionnellement fertile pour la gauche. « Ça va leur faire du bien d’être dans une terre de gauche où la droite gagne », s’amuse Pradié, seul député LR d’Occitanie. Barbotant autour de 8 % dans les sondages, Bellamy et son camp ont besoin de communiquer un semblant d’unité… ».

– La presse nationale a largement fait état du désastre provoqué par le gel dans le vignoble lotois. Notamment Le Figaro : « Si les producteurs de vin de Cahors ne sont pas en mesure de fournir les volumes prévus, ils redoutent de perdre des marchés. Tout cela alors que pour beaucoup d’entre eux, les finances sont déjà dans le rouge. La plupart n’ont d’ailleurs pas été en mesure de déployer des mesures anti-gel, comme des bougies de paraffine, des systèmes d’aspersion ou des éoliennes » note le quotidien. Qui a interrogé « Germain Croisille, l’une des figures de la jeune génération, (lequel) pointe du doigt la fragilité de Cahors, situé à un carrefour entre différentes influences : océaniques, continentales et méditerranéennes. « Cette situation géographique implique de grandes variations climatiques. Et c’est précisément cela qui nous impacte en tant que vignerons », a-t-il expliqué au Figaro. Hiver doux (« Il nous est arrivé de tailler en t-shirt !»), printemps pluvieux et gélif, puis été caniculaire… Autant d’ingrédients pour un cocktail explosif qui fait redouter la multiplication de ces épisodes. » 

– Liquidée lundi par le tribunal de commerce de Cahors, la société coopérative Railcoop continue de provoquer pléthore de commentaires et articles dans la presse, généraliste ou spécialisée. Certains regrettent la fin d’une aventure audacieuse, d’autres pointent du doigt la responsabilité des dirigeants, ou de l’État, ou des collectivités, ou de la SNCF ou encore celle des cheminots… Jugez par vous-même ! On notera par ailleurs ces précisions de Rue 89 Bordeaux : « Qui a perdu quoi ? Sur 10 millions d’euros de levée de fonds, environ 7 millions ont été levés en parts sociales, 3 millions en titres participatifs. Concernant l’investissement de la trentaine de collectivités territoriales, il représente 13% du montant levé en capital social, soit environ 800 000€. Mais l’aventure Railcoop, c’est aussi et surtout près de 14 000 sociétaires, soit des personnes physiques ou morales qui ont misé sur la société depuis sa création en 2019. Parmi ces investisseurs, pléthore de particuliers, grands perdants à l’issue de la procédure de liquidation. Selon les informations recueillies auprès de Railcoop, le montant de souscription moyen pour les personnes physiques est d’environ 300 euros : un montant moyen donc, car certains sociétaires auraient investi « plus que la moyenne ». » Une autre remarque, signée cette fois du juriste Eric Vandemeulebroucke : « Si Railcoop n’était sans doute pas la solution, la question du désenclavement du Massif Central, au-delà des 2 radiales POLT et Paris- Clermont (par ailleurs bien malades), reste entière. » Pas faux…

– Le numéro de mai du magazine France Rugby propose un sommaire fourni. Outre un retour détaillé sur le tournoi des VI Nations et un zoom sur le rugby féminin, nos confrères publient un reportage sur le club de Cahors, dont le rôle en terme social et d’apprentissage de la citoyenneté est mis en exergue. Bravo. 

– Quand Cahors fait école dans le domaine de la distribution. Ainsi, l’enseigne Brico Dépôt se félicite du succès du modèle inauguré dans la capitale du Lot. La société a ainsi publié vendredi un communiqué où l’on lit : « Acteur majeur du marché du bricolage proposant une offre de qualité à prix discount, Brico Dépôt poursuit sa modernisation en ouvrant, ce vendredi, un tout nouveau dépôt dans le Morbihan. Offrant un format plus compact que celui habituellement proposé et mettant l’accent sur un parcours client optimisé, ce nouveau modèle est désormais proposé aux habitants de Pontivy. Déjà testé à Cahors depuis juin 2023 et à Vierzon depuis janvier 2024, ce concept s’appuie sur des espaces dédiés, ainsi que des innovations et services permettant de simplifier les parcours clients et collaborateurs. » 

– On se quitte comme chaque dimanche avec quelques documents d’archives. Et deux faits-divers rapportés par la Semaine Illustrée, un hebdomadaire national du début du XXème siècle qui s’était spécialisé dans ce domaine. Début janvier 1911, on lisait ceci : « LE COURAGE D’UN LYCEEN. M. Steeg, ministre de l’Instruction publique et des beaux-arts, vient de décerner une médaille d’argent à M. Raymond Marmiesse, âgé de seize ans, élève au lycée de Cahors, qui a maîtrisé, au péril de sa vie, un chien enragé qui venait de mordre deux enfants. Bien que grièvement blessé, le jeune Raymond Marmiesse, avec une héroïque simplicité, refusa de céder aux exhortations de la foule qui le rappelait à la prudence et maintint l’animal jusqu’à ce qu’on fût venu l’étrangler. En plus de la médaille d’argent, M. Steeg a tenu à écrire personnellement une lettre de félicitations au courageux lycéen de Cahors. » 

– Dans ce même magazine, en janvier 1913, il était question d’une étrange découverte. « Un squelette au sommet d’un clocher._ A l’église du faubourg Saint-Georges, à Cahors, on exécute, en ce moment, des réparations au clocher. Au sommet de ce clocher se trouve un clocheton qui repose sur une voûte très épaisse établie il y a environ quatre-vingts ans. En soulevant les dalles qui recouvrent cette voûte, on a découvert un squelette humain. On se demande si c’est à la suite d’un crime qu’un cadavre fut caché là vers 1831. »