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De nos soucis ferroviaires, des déserts médicaux et d’un « exceptionnel Français moyen » qui aimait Cajarc 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Nos confrères de La Montagne sont revenus en début de semaine sur la mort annoncée de Railcoop. Le titre de l’article est une citation : « Ils ont été naïfs, mais le monde entier les a aidés, parce que tout le monde voulait y croire. » Dans les commentaires qui suivent, un certain Mickey tire cette conclusion : « Il est illusoire de croire qu’une entreprise privée même avec la meilleure volonté puisse faire le job sur cette ligne. La solution la plus pertinente est l’entente des deux régions Nouvelle Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes. Mais depuis plus de trente ans la volonté politique n’est pas de mise A moins qu’un éclair de bon sens et de bonne volonté ne vienne rebattre les cartes. Ce dont je doute, mais que nous espérons tous. »

– Toujours à propos de la coopérative lotoise, Cy Rille, très actif sur Twitter et fin connaisseur du dossier (qu’il juge irréaliste – au mieux – depuis le début), apporte cette précision à la lecture des comptes 2023 : « Railcoop aura réalisé un chiffre d’affaires de 89.121,80 € correspondant au transport de bois de son train de fret. Soit 59 wagons pour 2760 tonnes de bois Un seul et unique client. Calcul basique, nous sommes à 32,29 € le coût facturé du transport à la tonne. Cela semble tellement bas… »

– Pendant ce temps, sur la ligne POLT et au niveau des trains « régionaux », les retards et annulations continuent de transformer les trajets en galères.  Encore un exemple en début de semaine. Ce post d’Alain Astruc en témoigne : « De retour de Paris. Le TER Agen – Montauban que j’ai pris hier a eu 88 minutes de retard : panne en pleine campagne. Une bonne âme est venue me chercher de façon à ne pas prendre le dernier train, qui a dû arriver après minuit. Paris – Agen: 3 h 21. Agen – Cahors : 4 heures ! »

– Et pendant ce temps également, certains ne décolèrent toujours pas que l’on convertisse l’ancienne ligne Cahors-Capdenac en voie verte. Enième exemple avec cet échange : « Je continuerai de dénoncer les voies vertes en lieu et place d’une voie ferrée. À côté d’une voie ferrée, pas de souci, pas de polémique. Photo ci-dessous de la ligne Cahors-Capdenac déferrée pour en faire une voie verte. Pas de polémique ? » s’énerve Cefeconleche sur Twitter. Un certain Andreas lui répond : « Mon ami, je regrette autant que toi la fermeture des lignes ferroviaires. Mais tu te trompes sur un point important: Nous n’avons pas le choix entre « voie verte ou voie ferrée en opération », mais seulement le choix « voie verte ou jungle ». » Mais le premier nommé n’en démord pas : « Si si, on a toujours le choix de se battre pour maintenir et développer une voie ferrée opérationnelle et éviter la voie verte. Parfois cela fonctionne, parfois pas. Mais si on ne fait rien, une voie ferrée en danger se transforme en voie verte, halte au défaitisme ! » Alors le second revient à la charge : « D’accord, il faut se battre pour le chemin de fer, mais pas afin d’ « éviter la voie verte », c’est du n’importe quoi. On veut le chemin de fer, ou on ne le veut pas. Si on ne le veut pas, c’est la faute de la politique anti-ferroviaire, pas la faute des voies vertes. » On rappelle quant à nous qu’en sursis depuis un projet de fermeture évoqué en 1966 (elle fut sauvée du fait que Georges Pompidou avait une résidence à Cajarc…), la ligne connut ses derniers feux dans les années 1980. Elle fut fermée au trafic voyageurs en 1980 et au trafic fret en 1989. 

– Une belle photo pour vous consoler : celle postée par EC (passionné par tout ce qui se rapporte au chemin de fer) où l’on voit « un Corail Paris- Austerlitz – Toulouse-Matabiau tracté par une BB26000 mai 2014, qui à l’approche de Cahors longe le Lot à hauteur de Mercuès où la vallée dominée par le château nécessite des soutènements spectaculaires. »

– Mais s’il n’y avait que les trains qui nous causaient des soucis ! Nous avons ainsi vu passer cette discussion autour de la question des déserts médicaux et de la nécessité (ou pas) d’encourager ou de contraindre les praticiens à s’installer à tel ou tel endroit… Tout est parti d’un article de Ouest-France évoquant le commune de La Trinité-Surzur, près de Vannes (Morbihan), qui se targue de compter cinq généralistes… pour 1700 habitants ! Un intervenant réagit : « Un peu de contrainte à l’installation comme en pharmacie ne ferait pas de mal ! » Un autre enchaîne : « Aux dernières nouvelles, il y avait quand même des densités qui allaient du simple au double selon les régions. Je ne suis pas convaincu qu’une mesure visant à limiter l’installation là où la densité est suffisante serait efficace. » Chacun y va de son constat, de son idée, de ses regrets. On y parle numerus clausus, primes, aides… Et soudain l’on remarque que le cher Patrice Foissac, historien médiéviste de Cahors et ancien président de la SEL, y va de son ordonnance : « Exiger un engagement de service à l’inscription au concours et présenter la facture de la formation aux déserteurs. Ou fonctionnariser la médecine. » Et il détaille un peu plus loin : « Pas plus cher socialement parlant que le lamentable système libéral, ses déserts médicaux, ses délais faramineux (6 mois pour une consultation ORL à Cahors !), ses dépassements d’honoraires, la loi du fric en somme. Rendre un pays entier dépendant des caprices individuels, basta ! » Une ordonnance qui fait grimacer Richard Talbot : « Salarier les médecins sera une excellente solution pour rallonger encore les délais. » En tout état de cause, le débat n’est pas clos. 

– On se console au final avec un article du prestigieux quotidien anglais The Gardian dont le chroniqueur David William a cité un cru de l’AOC Cahors parmi sa sélection de « vins faciles à boire » et qui peuvent se révéler « votre vin de tous les jours ». On note au passage que l’article est illustré par une photo du village de Saint-Cirq-Lapopie… Pour le critique britannique, ces vins « de tous les jours » « doivent être désaltérants, ni boisés ni sirupeux et, peut-être plus important encore, pas trop riches en alcool – une qualité qui signifie que vous pouvez boire plus d’un verre un soir de semaine sans ressentir d’effets néfastes le lendemain matin (malheureusement, ce n’est pas le cas avec autant de rouges modernes à plus de 14 degrés). Toutes ces qualités sont présentes dans un rouge français de tous les jours que j’ai apprécié récemment : le malbec bouillonnant et juteux, saveur myrtilles, à 12,5 degrés de chez… » (on vous laisse découvrir de quel vin il s’agit).

– Peu de poissons d’avril dans la presse cette année. On a repéré cependant sur le réseau X (ex-Twitter) celui-ci, diffusé par AM, où il est – on allait dire forcément – question d‘un célèbre village lotois (photo truquée à l’appui) : « Par souci de bienséance et après mûre réflexion, le village de Montcuq devient Montderrière ! Les premiers panneaux commencent à être installés. »

– On conclut ce rendez-vous par l’évocation du 50ème anniversaire du décès de Georges Pompidou, dont on sait les liens qui l’unissaient au Lot. Avec deux citations extraites d’un article de Valentin Gaure sur le site EcoReseau Business. Elles résument bien qui était au fond l’ancien chef de l’État. La première est signée de l’écrivain Mathieu Galey : « Un normalien tombé dans la finance, qui porte un nom digne de Labiche. Très dilettante, il n’a pas l’air de nous prendre au sérieux, une cigarette au coin du sourire. Mais c’est un pragmatique, avec de bonnes recettes… ». La seconde, encore plus courte, est du regretté Jean d’Ormesson dont on reconnaît bien là l’art de la formule : « Le plus exceptionnel des Français moyens ! ». 

– Un ultime écho, toujours lié à Georges Pompidou. Avec ce post de la Bibliothèque Jacques-Doucet (le couturier fut le grand mécène des surréalistes à leurs débuts) qui reproduit deux fac-similés signés de l’ancien chef de l’État. Les originaux étant conservés par la bibliothèque. Celui d’une lettre à André Malraux de 1967, l’autre d’un exemplaire de l’Anthologie de la poésie française dédicacé à André Breton (1961). L’un avait choisi Cajarc, le second, plus tôt, avait cessé de se désirer ailleurs qu’à Saint-Cirq-Lapopie… 

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