Salon de l’agriculture 2024 : Une 4ème journée riche en événements sur le stand Causses du Lot
Retour sur la journée Lot de ce 27 février.
La quatrième journée du salon de l’agriculture a été une journée intense pour le stand des Causses du Lot. La matinée a débuté par une réunion de travail organisée par Carole Delga, présidente de la région Occitanie, avec les présidents et directeurs des Chambres d’agriculture de la région. L’objectif de cette réunion était de faire un tour d’horizon des dossiers d’actualité en cours et de définir les priorités pour l’avenir de l’agriculture en Occitanie.
La journée a été marquée par l’inauguration officielle du stand Causses du Lot en présence d’une importante délégation du Département. Serge Rigal, président du Département du Lot, était accompagné de Rémi Branco, vice-président en charge de l’agriculture, Catherine Marlas, vice-présidente en charge de la transition écologique, énergétique et logement, Raphaël Daubet et Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateurs du Lot, Huguette Tiegna et Aurélien Pradié, députés du Lot, Claire Raulin, préfète du Lot, Pierre-Antoine Morand, directeur départemental des territoires du Lot, et Christophe Canal, président de la Chambre d’agriculture du Lot.
La délégation a ensuite rencontré les éleveurs bovins lotois du GAEC de Lespinas, à Saint-Cirgues, en Prim’Holstein et le GAEC du Rocher, à Sousceyrac-en-quercy, en Limousine. Ces échanges ont permis de mettre en lumière le savoir-faire des éleveurs du Lot et la qualité de leurs productions. Un cocktail déjeunatoire a ensuite été offert aux visiteurs du stand. Ce cocktail a permis de valoriser les produits du terroir lotois, à l’instar de l’Agneau fermier du Quercy IGP & Label Rouge, du Veau sous la mère, du Rocamadour AOP, de la Noix du Périgord AOP, du pain Croustilot, du magret de canard de la Ferme Larcher et de la viande de brebis avec les charcuteries de Philippe Jouclas. Une sélection de vins lotois de Vinovalie et la bière Ratz, primée cette année au Concours Général Agricole, ont accompagné le cocktail. La journée s’est terminée par la célébration des 100 ans des Chambres d’agriculture. Christophe Canal, président de la Chambre d’Agriculture du Lot, et Laurent Magot, Directeur de la Chambre d’Agriculture du Lot, ont participé à cet événement qui a permis de mettre en avant le rôle essentiel joué par les Chambres d’Agriculture dans le développement de l’agriculture française. Cette quatrième journée a été un véritable succès pour le Lot, qui a su mettre en valeur ses atouts et son dynamisme.
> « Nous sommes venus soutenir nos agriculteurs et nos filières. Le Departement, premier et principal financeur du stand Lot à Paris, soutient chaque jour les filières de qualité (568 925 euros en 2024), accompagne l’installation des agriculteurs (428 350 euros en 2024) ou encore le développement des circuits courts et de l’agriculture bio (200 000 euros). A travers le Laboratoire départemental d’analyses médicales et les exonérations et réductions du coût des analyses en santé animale prises en charge par le Departement, nous agissons également pour maintenir l’état sanitaire du cheptel et pour la réduction des charges sur l’élevage lotois. Enfin, via un bonus pour l’achat de produits sous signe de qualité et/ou bio dans les restaurants scolaires des collèges, nous faisons en sorte que la commande publique serve de levier pour donner des débouchés à nos producteurs ! » a déclaré Serge Rigal, président du Département du Lot.
« Quand l’Occitanie, une des 1ères régions agricoles de France, est aussi celle où les agriculteurs vivent le moins bien de leur métier, du fait d’exploitations souvent de petites tailles et familiales, touchées par des évènements météorologiques extrêmes plus fréquents, les épizooties et un manque d’eau de plus en plus important, un sursaut national et européen est nécessaire. Il est temps de décréter l’urgence agricole et de passer des paroles aux actes. La Région Occitanie prend sa part, depuis longtemps, avec deux plans pour l’agriculture bio, la création de la 1ère foncière agricole régionale de France, les contrats agriculture durable, une politique de l’installation des jeunes et nouveaux agriculteurs performante, une centrale d’achat régionale, Occit’Alim, pour l’approvisionnement en produit locaux et bio des cantines des lycées… Aujourd’hui encore, face à la crise, j’ai décidé de proposer deux nouvelles mesures exceptionnelles sur les investissements et l’installation des jeunes, concertées avec les professionnels, qui viennent s’ajouter aux mesures d’urgence sur l’irrigation agricole lancées il y a quelques jours. Mais seul, nous ne pourrons pas tout. », a lancé Carole Delga avant d’ajouter : « Il est essentiel que le gouvernement donne un cap politique fort qui concilie agriculture, écologie et justice sociale. Le Gouvernement doit protéger l’agriculture française. Il doit le faire en faisant respecter la loi Egalim, ou encore en agissant contre les accords commerciaux internationaux qui la menace. Il faut également donner plus de pouvoir localement pour s’adapter aux spécificités des territoires. Ce n’est qu’au prix d’un effort collectif que nous pourrons redonner de la confiance et de la reconnaissance à nos agriculteurs, viticulteurs, éleveurs, pêcheurs, à nos concitoyens qui travaillent au quotidien pour nous nourrir, tout en assurant notre souveraineté alimentaire. »
Texte Arnaud Enjalbert
Photos Pierre Lasvènes