Cahors : Keziah Jones en concert exceptionnel aux Docks ce vendredi
Grosse soirée ce 1er mars, à 21 h.
Les Docks s’apprêtent à accueillir un des concerts les plus attendus de l’année où Keziah Jones viendra présenter son nouveau projet « Class of 89 » mais aussi rejouer les standards de son répertoire qui ont fait sa renommée internationale, comme le mythique « Rhythm is love ».
Olufemi Sanyaolu, également connu sous le nom de Keziah Jones, est né et a grandi à Lagos, au Nigeria. Il a quitté son pays à l’âge de huit ans pour être éduqué en Angleterre à Millfield, une école publique du nord de Londres. « Il fallait que je trouve une issue à tout cela, et la musique était la solution ! » déclare-t-il. À l’âge de 13 ans, il a découvert le piano de l’ancienne école et a appris tout seul à jouer et à composer des chansons. Trois ans plus tard, il a pris une guitare et a commencé à jouer dans les rues, les clubs et le métro de Londres, tout en évitant constamment la police. Se déplaçant entre Londres et Paris et toujours accompagné de sa guitare, Jones s’est forgé une réputation de musicien unique et de performeur charismatique avec un style « hard funk » distinct. En 1992, il a sorti son premier album Blufunk Is A Fact, comprenant le premier single, devenu depuis un classique, « Rhythm Is Love », qui est devenu un succès mondial. Keziah a depuis sorti six albums studio qui ont engendré d’autres succès tels que « Where Is Life », « A Million Miles From Home », « Beautiful Emilie », « Femiliarise », « Kpafuca » et « 1973 ». Keziah cite Fela Kuti, Miles Davis et Jimi Hendrix comme des influences musicales importantes. Son son légendaire est décrit comme du « Blufunk », une fusion d’une attitude punk-funk avec des rythmes Yoruba qu’il a développée au fil des ans. En tant qu’artiste de scène authentique, Keziah donne constamment des concerts et participe à des festivals dans le monde entier. Il travaille actuellement sur son premier album live, enregistré en mai dans sa ville natale de Lagos, avec son groupe de longue date composé de McNasty, feu Joey Grant et du nouveau venu Alex « Beanz » Miller. Il travaille également sur plusieurs projets musicaux, dont un septième album studio très attendu et une collaboration avec Philippe Cohen Solal intitulée « Class Of 89 ».
> No Hello, sextet toulousain en ouverture dès 21 h 15
No Hello est un sextet de funk Toulousain qui se présente ainsi : « Un nuage pour vos oreilles, une autoroute pour vos pas de danse. Composé d’une section rythmique solide , deux bucherons : batterie, basse ; deux coloristes : clavier, guitare ; et la poésie du vent d’autan : saxophone ténor et trompette. »
> Un concert à guichet fermé ?
Si le spectacle n’affiche pas complet dans la semaine à venir, la billetterie sur place ouvrira à 20 h 30 en même temps que les portes de la salle cadurcienne.
> Réservations en ligne : www.lesdocks-cahors.fr
> Vendredi 1er mars – 21 h – Les Docks Cahors – 33 / 31 / 27 / 5 euros
Photo DR