Un trentenaire impliqué dans un trafic de stupéfiants : Sa femme le dénonce
Un homme de 37 ans a été condamné à de la prison avec sursis pour avoir consommé, acquis, cédé et transporté des stupéfiants.
« J’ai vu son comportement changer. Il ne mangeait plus avec nous, n’était plus jamais à la maison le soir. A un moment, j’ai même cru qu’il me trompait ». Appelée à la barre pour expliquer les raisons qui l’avaient poussée à dénoncer son mari, cette mère de famille s’exprime avec un ton affirmé. « Un jour il a craqué et m’a dit toute la vérité. Le lendemain, l’école m’a appelé en me disant que les enfants n’y étaient pas. Je me suis inquiétée et j’ai appelé les gendarmes ». La vérité dont elle parle c’est le trafic de stupéfiants dans lequel le père de ses enfants est tombé quelques mois plus tôt et pour lequel il était jugé ce jeudi 25 janvier par le tribunal correctionnel de Cahors.
« Votre compagne vous a rendu un fier service au regard de la spirale dans laquelle vous étiez enfermé », affirme le président du tribunal. Chez le couple, les gendarmes ont découvert de la cocaïne et du cannabis cachés à plusieurs endroits. Interpellé, l’homme ne leur a opposé aucune résistance. « J’avais des problèmes d’argent et je me suis perdu dans les stupéfiants », explique-t-il. Au contraire de son ex-compagne, l’homme est bien plus effacé à la barre. Il répond difficilement aux questions du tribunal et ne semble pas motivé à trouver du travail. « Vous ne me paraissez pas très volontaire. Avez-vous le sentiment que vous avez besoin d’être encadré ? », demande le président du tribunal au prévenu. « J’ai besoin de me faire suivre. J’ai envie d’aller de l’avant mais je me sens un peu perdu », répond-t-il.
De son côté, le parquet évoque « de l’argent facile ». Le tribunal suit ses réquisitions et le condamne à 6 mois d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis probatoire et à une obligation de soins et de travail.
