Cahors : Conférence sur « Jean-Jacques Chapou – La Libération dans le Lot » le 11 janvier
Elle aura lieu à 18 h15, à l’espace Clément Marot (3ème étage, salle 306).
La Société des Etudes du Lot, en partenariat avec le Musée de la Résistance, de la Déportation,
et de la Libération du Lot, organise une conférence le 11 janvier 2024, à 18 h15, à l’espace Clément Marot (3ème étage, salle 306)sur le thème « Jean-Jacques Chapou – La Libération dans le Lot ». Elle sera animée par Sarah Chabert et Enzo Delpech.
> Entrée libre et gratuite
> Sarah Chabert : « Jean-Jacques Chapou est une figure emblématique de la Résistance du Lot. Franc-Maçon, proche des milieux socialistes, syndicaliste, il a fait le lien entre différents cercles de résistants dont les origines remontent à l’avant-guerre et est devenu une personnalité incontournable du département. D’abord pacifiste et partisan des accords de Munich, il a évolué tout au long de son parcours dans la Résistance ce qui l’a conduit à devenir un véritable chef de guerre au sein des F.T.P communistes. Mort dans des circonstances mystérieuses, il est encore, à l’heure actuelle, célébré dans le Lot. Son culte mémoriel, entretenu par différentes formations politiques et des associations d’anciens combattants, a également dépassé les frontières de son département d’origine. Au cours des décennies passées, la vision du personnage a évolué en fonction des préoccupations politiques, des mutations culturelles et sociales qui ont secoué la France. »
> Enzo Delpech : « Le but de cette conférence est de revenir, d’abord, sur le contexte de la Libération du département du Lot et la mise en place de nouvelles organisations politiques provisoires. Ces dernières, souvent issues de la clandestinité, s’incarnent à la fois par la nomination d’un nouveau préfet, mais également par la mise en place d’un Comité départemental de Libération (CDL) chargé d’assurer une transition sans heurt entre le régime pétainiste et le retour de la République. Je reviendrai ensuite sur la composition du CDL et les premières mesures prises par ce dernier, notamment autour du cas controversé de l’épuration. Enfin, et surtout, j’aborderai la mise en place des Comité locaux de Libération (CLL) et leurs rôles dans l’administration communale entre le début de l’automne 1944 et les élections municipales légales d’avril-mai 1945. »
Photo La foule sur le Boulevard Gambetta, le jour de la Libération (Musée de la Résistance du Lot – LIB12 015)