Les partisans de la ligne Cahors-Capdenac-Figeac ne lâchent pas l’affaire
Communiqué de l’ADGAPR et de la CGT.
Christophe Schimmel, Serge Despeyroux, et Jacques Montal de l’Association de Défense de la Gare d’Assier et de Promotion du Rail , Jérôme Delmas pour l’Union Départementale CGT du Lot, Phillipe Jorrey de l’ARLCFF et Gilles Tillet de la CGT Cheminots communiquent suite aux signatures de l’acte de vente de la voie Souillac-Baladou et de la convention de transfert de gestion de l’ancienne ligne Cahors-Capdenac (lire notre article ici) : « Lundi 12 décembre, notre mobilisation a obligé le président du Conseil Départemental à recevoir une délégation. Il s’est engagé à soumettre au vote du conseil exécutif du Syndicat Mixte «voie verte» le moratoire de non déferrement qu’a porté la délégation et à communiquer par écrit le résultat du vote. Mardi 13 décembre, à 15 h, devait avoir lieu publiquement en gare de Cabessut, la signature entre le Syndicat Mixte «voie verte» et le réseau SNCF Occitanie pour la cession de la ligne ferroviaire. Cette signature engage pleinement la responsabilité du Conseil départemental sur le devenir de la ligne. Craignant notre mobilisation, cette signature s’est, en fait, réalisée en catimini dans les locaux du Conseil départemental. Cela démontre une nouvelle fois le mépris des élus pour esquiver le débat public que nous réclamons depuis plus de 10 ans. Il n’y a pas d’opposition entre vélo et rail, les solutions existent pour des complémentarités, mais on ne doit pas supprimer un moyen de transport collectif quotidien à des seules fins touristiques. Comment peut-on lancer un projet de déferrement qui hypothèque l’avenir économique, social, environnemental et patrimonial de notre département sans avoir permis à chaque citoyen de comprendre les tenants et aboutissants de chaque projet ? Notre étude a été élaborée par un cabinet d’experts indépendants, que nous avons fourni au Conseil Départemental il y a plus de huit ans, révèle tous les enjeux économiques, écologiques et de mobilité pour les Lotois au sein d’un maillage régional et national. Le projet du département et des intercommunalités n’a, à ce jour, jamais été dévoilé ni budgétisé. Tous les frais engagés, le seront aux dépens des Lotois : un véritable chèque en blanc. Malgré toutes les initiatives que nous avons déployé pour obtenir un moratoire qui permettrait d’empêcher le déferrement et de poser le débat démocratique sur l’avenir de cette ligne, il ne reste plus que l’action citoyenne pour mettre en sécurité notre bien commun : la voie ferrée Cahors-Capdenac-Figeac. Nous proposons de créer un collectif citoyen de protection de cette voie avec pour objectif la surveillance contre toute tentative de déferrement et de diffuser et promouvoir le projet de réouverture de ce service public auprès de chaque élu et usager et plus largement de tous et toutes les citoyen(e)s du Lot. Une assemblée constituante sera proposée dès le début 2023, pour créer ce Collectif Citoyen de protection de la voie ferrée Cahors-Capdenac-Figeac. »
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