Huguette Tiegna salue le vote d’un « budget historique pour les policiers et les gendarmes »
La députée du Lot est revenue sur la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur.
La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) pour la période 2023-2027 vient d’être adoptée à l’assemblée nationale.
« C’était un engagement du président de la République à la suite du Beauvau de la sécurité́ lancé lors de la précédente législature. Cette loi poursuit un objectif clair : plus de « bleu » sur le terrain. Ce texte était attendu par nos policiers, nos gendarmes et nos sapeurs-pompiers. Il permettra d’assurer, pour la période 2023-2027, les moyens humains, juridiques et matériels nécessaires pour agir dans la proximité́ , prendre ̀ le tournant du numérique, mieux prévenir les menaces futures. Depuis 2017, nous avons déjà augmenté le budget du ministère de l’Intérieur de dix milliards d’euros, ce qui a permis le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires », souligne Huguette Tiegna.
Avec l’adoption de la LOPMI, le Gouvernement alloue 15 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2027 et crée 8 500 emplois partout sur le territoire.
« Cet effort budgétaire inclut la création de 200 brigades de gendarmerie partout en France, dont notre département du Lot bénéficiera. Le 18 novembre dernier, la préfète, Mme Mireille Larrède, a lancé une concertation auprès des élus locaux pour faire le point sur les besoins de notre département, à la suite de quoi nous ferons remonter nos observations au ministre de l’Intérieur. La consultation nationale s’étend jusqu’à la fin du mois de janvier 2023, avant les premières implantations de gendarmeries au début du printemps », ajoute la députée de la seconde circonscription du Lot.
Pour alléger la charge administrative des forces de l’ordre, 4 400 assistants d’enquête seront recrutés. Par ailleurs, la LOPMI prévoit de généraliser les caméras-piétons et l’équipement des véhicules de caméras embarquées dès 2023. Pour lutter contre la cybercriminalité́ , 1 500 cyberpatrouilleurs supplémentaires seront recrutés.
Parmi les mesures de ce texte de loi, il faut souligner que la lutte contre les violences intrafamiliales et sexuelles sera renforcée : les effectifs dédiés seront multipliés par deux, des postes d’intervenants sociaux seront créés et l’amende pour outrage sexiste sera triplée à 3 750 euros.