Cahors : Le syndicat FO demande un plan Marshall pour sauver l’hôpital
Retour sur la manifestation de ce 27 septembre.
Ce 27 septembre 2022, le syndicat FO du centre hospitalier de Cahors’est rassemblé devant l’établissement dans le cadre de la grève nationale concernant les conditions de travail des personnels hospitaliers. « Ce mouvement de protestation traduit l’inquiétude des personnels de l’hôpital de Cahors dénonçant les conditions d’exercice de leurs professions respectives. Nous connaissons depuis plusieurs mois une situation dégradée induite par des nombreuses années de réformes en tout genre ayant affaiblies notre système de santé ainsi qu’une pandémie qui n’en finit pas. Pour pallier à cela, les personnels se sont largement mobilisés au-delà du supportable. A Cahors, comme dans tous les autres établissements la crise est là et le ras de bol aussi…. Les emplois précaires et les réformes successives qui nous ont été imposées sont un mal qui ronge les agents et notre établissement. Le résultat est simple, les agents sont épuisés et à bout de force… Sans recrutement massif dans les prochains mois, nous serons à nouveau confrontés à de nouvelles fermetures de lits voire de services. Aujourd’hui, nous réclamons, d’un point de vue national et local l’ouverture de postes pérennes et une vraie politique de fidélisation à la hauteur des attentes des agents, de vrais moyens financiers qui mettront l’agent au centre de toutes les préoccupations car il est nécessaire que nous soyons écoutés et entendus. L’amélioration de la prise en charge des patients passe par de meilleures conditions de travail, donc par des effectifs supplémentaires et de meilleurs salaires pour des agents qui depuis 2 ans donnent sans compter. Nous réaffirmons que l’attractivité c’est bien, mais la fidélisation c’est mieux. Pour toutes ses raisons nous sommes ici pour faire entendre nos revendications et nous réclamons un nouveau plan Marshall pour sauver l’hôpital » a déclaré Marie-Laure Roumégas, secrétaire syndicat FO du centre hospitalier de Cahors.
> Une délégation de la CFDT, de son côté, a été reçue à l’ARS