Cauvaldor prend ses responsabilités sur les parcs solaires
Un cadre a été posé.
Le territoire de Cauvaldor, faiblement urbanisé, est très prisé par les développeurs de photovoltaïque au sol. Un engouement rassurant sur la capacité à atteindre l’autonomie énergétique mais pas question pour les élus de partir tous azimuts ! Le cadre est désormais posé et les orientations clairement définies dans une charte approuvée par l’ensemble des maires. Raphaël Daubet, président de Cauvaldor, a synthétisé, en séance, la ligne de conduite validée par l’ensemble des élus : « Ce passage aux énergies renouvelables est une phase obligatoire dans notre développement. Il est important de réfléchir à la façon dont on installe des panneaux solaires, tout en se fixant des limites pour ne pas abîmer notre territoire, et respecter notre biodiversité, notre faune, notre flore et notre paysage… » Le fruit d’un travail des élus de Cauvaldor, mené pendant plus de six mois, sous la direction de Dominique Malavergne, vice-président en charge de la transition écologique, permet désormais d’aborder ces projets avec objectivité et sérénité. Dans ce document, il est question de zones prioritaires (300 hectares) au sein desquelles les installations sont d’ores et déjà possibles, et pourront rapidement être exploitées. D’autres zones sont totalement exclues pour répondre aux enjeux de biodiversité, agricoles et patrimoniaux (près de la moitié du territoire). Partout ailleurs, une grille de critère permettra l’analyse des projets au cas par cas.Cauvaldor n’apporte qu’un avis à la Préfecture qui reste décisionnaire. Les territoires doivent s’engager dans la transition énergétique avec détermination et responsabilité. C’est ce que fait Cauvaldor.
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