Cahors : Les violences conjugales à la barre du tribunal
Les faits ont été commis en présence de l’enfant du couple âgé de 3 ans.
Ce 8 avril, un habitant de Cahors était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate pour des faits de violences conjugales avec une ITT de 10 jours, en état de récidive légale, avec circonstance aggravante, les faits ayant été commis en présence de l’enfant du couple âgé de 3 ans. L’homme était aussi porteur d’un bracelet électronique, purgeant une peine pour vol aggravé. Après avoir contacté les forces de police afin d’être secourue et avoir dénoncé des faits graves et récurrents de violences, la victime a décidé de retirer sa plainte le lendemain de sa première déposition. Le parquet rappelle qu’un retrait de plainte, surtout en matière de violences conjugales, n’a aucune incidence sur l’exercice de l’action publique. De plus, ce retrait révèle parfois des phénomènes d’emprise conjugale et de culpabilisation de la victime. En l’espèce, le prévenu a sollicité un délai pour préparer sa défense, tel que prévu par la loi. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt d’Agen jusqu’à l’examen du fond du dossier le 6 mai 2022, à 14 h.