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Une campagne électorale très tendue en Quercy blanc… 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– En démocratie, pas d’échéance électorale sans une campagne digne de ce nom. Et c’est tout le sel de ces périodes. Pas de campagne sans que des candidats aient à s’aventurer parfois dans des terres présumées hostiles, car chaque voix compte. Cela est vrai en 2022, et cela l’était déjà dans les dernières années du XIXème siècle. Dans La Dépêche du 15 avril 1898, nous avons déniché cette perle : un bijou de compte rendu. Le titre annonce la couleur : « Le candidat du préfet ».

Et la suite vaut son pesant. « On nous écrit de Castelnau-Montratier. Mardi dernier, jour de foire, M. Munin-Bourdin, le candidat de la préfecture et des curés, est arrivé à Castelnau vers midi. Il a été reçu par MM. Bessières, conseiller général ; Valmary, conseiller d’arrondissement ; six conseillers municipaux réactionnaires de la commune, et le docteur T. ancien juge de paix de Montcuq, remercié ou peut-être révoqué. M. Munin-Bourdin, est entré chez le conseiller général, accompagné de MM. Toulouse, architecte diocésain ; Lacaze, notaire à Saint-Paul-Labouffie [devenu Saint-Paul de Loubressac], et son fils, avoué à Cahors. Accompagné de cet état-major républicain (?), il s’est rendu chez M. Feyt, maire radical. Ce dernier a très courtoisement reçu M. Munin-Bourdin et lui a annoncé qu’il mettait à sa disposition le préau de la salle d’école des garçons, d’après l’ordre préfectoral qu’il avait reçu le matin même. M. Feyt a ajouté qu’il était heureux de souhaiter la bienvenue à « l’étranger Munin-Bourdin », et qu’il ferait tout son possible pour le combattre et assurer son échec définitif. Sur ces bonnes paroles, le candidat du préfet et des curés s’est rendu au préau de l’école où cent cinquante électeurs l’attendaient, au nombre desquels nous devons comprendre quatre-vingts étrangers au département, venus de Molières et des environs. A signaler aussi la présence des chers frères de l’école chrétienne, qui pour la première fois mettaient les pieds dans l’établissement de l’école laïque. M. Munin-Bourdin n’a pas osé développer son programme, il s’est contenté de débiter quelques banalités qui n’ont pas eu le don d’exciter l’enthousiasme des auditeurs présents. » 

– Il convient de replacer tout cela dans le contexte. En 1898, Ernest Munin- Bourdin (1855-1909), dans le civil avocat de profession, Cadurcien de toujours, est député sortant. Battu en mai 1898, il retrouvera son siège de 1906 à 1909. Il siège au sein des « Républicains progressistes », qui comme leur nom ne l’indique pas, constituent « l’aile la plus conservatrice de la nébuleuse républicaine », lit-on dans Wikipédia. Qui nous apprend que le scrutin de 1898 verra une poussée de la gauche, c’est-à-dire des radicaux, dans le Sud-Ouest. Mais il n’est guère aisé de pousser plus loin l’analyse et surtout la comparaison avec notre actuel paysage politique. Disons que jugé conservateur, proche du pouvoir et non-anticlérical, le député Munin-Bourdin n’a pas la partie facile dans ce futur siège radical… Et 1905 n’est pas loin… Quant à La Dépêche de Toulouse, elle diffuse alors plusieurs éditions régionales dont la Première édition du Centre qui regroupe les départements suivants : Haute-Vienne, Corrèze, Creuse, Dordogne, Lot. » La deuxième édition du Centre concernant l’Aveyron, le Cantal et la Lozère.

– Avec les beaux jours, il est temps pour certains de préparer leur nouvelle escapade (pardon, le mot est sans doute un peu badin) sur le chemin de Saint-Jacques. Via Twitter, nous avons repéré un site en forme de revue de presse qui rassemble tout ce qui paraît de par le monde concernant les différents itinéraires vers Compostelle. C’est ainsi que nous avons été renvoyés sur le site Histoires de Tongs (sic) qui explicite ainsi la symbolique de la coquille… « La fameuse coquille Saint-Jacques… Preuves du succès de leur pèlerinage à Compostelle, les marcheurs ramassaient à l’époque, sur les plages galiciennes, ces coquillages. En plus du souvenir, il était courant de croire qu’elles protégeraient celui qui la porterait du mauvais sort et de la maladie. C’est pourquoi, au fil des années, la coquille est devenue le symbole du chemin. Aujourd’hui, pendues sur les sacs à dos des randonneurs, elle indiquent à ceux qui croisent leur chemin qu’ils ne sont pas seulement marcheurs, mais également pèlerins. Ainsi, ces derniers se distinguent entre eux et se saluent généralement d’un buen camino ! Même le balisage officiel européen reprend le symbole de la coquille Saint Jacques, il suffit désormais de suivre cet emblème jaune sur fond bleu pour parvenir à bon port. La crédentiale complète la panoplie du pèlerin (livret où se faire tamponner les étapes effectuées), ainsi que le bourdon (bâton du jacquet). » 

– On conclut par ces deux tweets liés à la vitalité du monde agricole lotois. Le premier est signé Philippe Gagnebet, journaliste collaborant notamment au quotidien Le Monde. Il présente en avant-première deux projets de couverture son prochain livre à paraître en avril consacré à  « une expérience d’économie solidaire en milieu rural face aux crises de l’agriculture ». Le titre est déjà définitif : « L’inventivité territoriale des Fermes de Figeac ». Le second post est aussi l’œuvre d’un confrère, Vincent Fermon, rédacteur en chef de L’Action agricole (un titre diffusé en Picardie). Avec en illustration un pot de yaourt de la coopérative Cant’Avey’Lot posé devant son ordinateur, il écrit : « Dur de choisir entre le Lot, l’Aveyron et le Cantal… Du coup j’opte pour la réunion des trois et je les prends même au bureau… » Toujours ça de pris pour la promotion du savoir-faire lotois… 

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