Cahors : Remise sur le marché de logements vacants complètement réhabilités
Les rénovations battent leur plein et ce n’est pas fini.
« Epicerie Lufau », l’inscription sur la voûte est toujours là, rappel du passé du rez-de-chaussée de l’immeuble du 13, rue Sainte-Barbe qui a retrouvé une seconde jeunesse avec la création d’un local pour une activité tertiaire ou autre et d’un logement en triplex d’une surface de 71 m2. Le porteur de projet, Christophe Lion, n’en est pas à son coup d’essai et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Même lifting pour le 316, quai Ségur d’Aguesseau qui compte aujourd’hui 3 logements dont deux duplex. Le maître des lieux Lars Geertsen a confié les travaux au maître d’oeuvre, Rodney Serra.
Dans les deux cas, les propriétaires, qui ont bénéficié respectivement de 55 % et de 62 % d’aides publiques, ont été particulièrement attentifs à la qualité thermique de la rénovation. En choisissant des matériaux performants qui préservent le bâti ancien, ils garantissent aux futurs locataires une qualité d’habiter conforme aux exigences modernes. Les restaurations des façades qui ont été soignées contribuent à embellir la cité et à améliorer l’environnement urbain.
« L’objectif, c’est de sortir de la vacance de manière pérenne. Au-delà des 768 logements réhabilités entre 2015 et 2020 lors de la précédente OPAH-RU, ce sont un peu plus de 100 logements qui ont été sortis de vacance sur la période, près de 40 logements ayant également été remis sur le marché, après des années de déshérence, depuis le renouvellement de l’opération en juillet 2020. Nous sommes dans une démarche pro active. La reconstruction de la ville sur la ville contribue à révéler l’épaisseur patrimoniale du cœur historique, à moderniser l’offre de logements accessibles et confortables et à en améliorer la qualité thermique. Ces importants travaux de réhabilitation sont la preuve encourageante que les aides incitatives proposées depuis 2015 portent leurs fruits. Elles offrent à la ville, au territoire du Grand Cahors et à leurs habitants, comme aux citadins en quête d’un changement de vie, une alternative crédible à l’étalement urbain » a expliqué Jean-Marc Vaysouze, maire de Cahors, et président de l’agglomération. A suivre…
> Jusqu’à 80 % d’aides pour la rénovation
L’OPAH-RU a pour objectif de résorber l’habitat indigne et inciter la remise sur le marché de logements en centre- ville. Pour ce faire, plusieurs subventions peuvent être accordées aux propriétaires bailleurs ou occupants et aux copropriétés. L’OPAH-RU concerne l’ensemble de la boucle de Cahors jusqu’aux remparts nord et le quartier Saint-Georges.
Un dispositif incitatif pour réaliser :
– des travaux d’économies d’énergie,
– des travaux dans les logements dégradés et vétustes,
– des travaux d’adaptation pour les personnes âgées et ou handicapées,
– des travaux de copropriétés (parties communes).
En site patrimonial remarquable, dispositif renforcé donnant droit, à des primes pour :
– des travaux d’économies d’énergie dans le cadre de la démarche Enerpat (énergie et patrimoine),
– des travaux de fusion de petits logements afin de créer des logements familiaux,
– des travaux pour la remise sur le marché de logements vacants,
– favoriser l’accession à la propriété (possibilité de majoration du prêt à taux zéro proposé par l’Etat).
> Le Grand Cahors propose à tous les propriétaires et tous les occupants éventuels qui souhaitent réaliser des travaux dans leur logement, un accompagnement technique gratuit et sans engagement. Il a confié cette mission de service public à un prestataire qui agit pour la collectivité : Urbanis : 06 15 01 19 10/05 62 21 46 60/opahru-cahors@urbanis.fr