Rémi Branco lance « Parlons-nous ! »
Démarche ouverte à tous et à toutes.
Conseiller départemental de Puy-l’Evêque, aux côtés de Véronique Chassain, et vice-président du Département en charge de l’agriculture et de l’aménagement solidaire des territoires, Rémi Branco, est à l’origine d’une initiative pour lutter contre l’abstention notamment chez les jeunes : « Elu pour la première fois en juin, je n’oublie pas qu’un Lotois sur deux n’est pas allé voter, que la plupart des jeunes n’ont pas vu d’intérêt à le faire. Cela appelle une remise en cause collective, et en premier lieu pour nous les élus. Car sans légitimité démocratique, la République peut vaciller à tout moment. On part de loin, il nous faut tout reprendre, nous retrousser les manches, repartir de la base, par le terrain. Il y a un besoin très fort d’écoute, de considération. Le temps n’est plus aux meetings, aux grands discours. C’est à nous d’aller à la rencontre des Lotois porte après porte, et pas uniquement à trois jours d’une élection, comme on le reproche – parfois à raison – aux élus. Il nous faut écouter, échanger, comprendre ce qui inquiète les Lotois et ce qui les anime, ce qui les éloigne des urnes comme ce qui pourrait demain les en rapprocher. C’est pourquoi avec de nombreux amis, citoyens, responsables associatifs, élus de l’ensemble du Lot, j’ai décidé de lancer « Parlons-nous » qui est une démarche autant qu’un pari : redonner du sens et du souffle à la vie démocratique par le contact direct. La méthode est simple : nous effectuons dans une commune un porte-à-porte par petits groupes de 2 ou 3 personnes à l’écoute des habitants. A l’issue, nous nous retrouvons pour restituer les attentes des citoyens rencontrés en les y conviant. Nous comptons proposer des idées sur la base de ces échanges. Cette démarche est ouverte à toutes les Lotoises et à tous les Lotois. J’ai symboliquement souhaité en effectuer le lancement dans mon canton, à Puy-l’Evêque, auprès des électeurs qui m’ont fait confiance. Manque de médecins, augmentation du coût de la vie, attractivité de nos territoires pour les jeunes, avenir des écoles en milieu rural, maintien des services publics de proximité, le contenu des discussions avec les habitants était déjà riche ! Dans les semaines à venir, nous allons multiplier ces rendez-vous partout dans le Lot. Ce n’est pas le froid de l’hiver qui nous arrêtera ! En espérant qu’au printemps, quel que soit leur choix, les Lotois se rendront à nouveau aux urnes, convaincus que leur voix compte. D’ici-là, parlons-nous ! »
NB: « Parlons-nous » est une référence à une chanson récente de Francis Cabrel qui fait écho à ce besoin impérieux de retrouver du lien entre nous.
> Témoignages :
– Geoffrey Cros, 28 ans, élu à Glanes: « Notre génération a tout à réinventer en termes de volontarisme pour faire revivre la démocratie, ça se passe petitement à l’échelle locale, dans le quotidien des gens. On ne peut pas faire cet exercice si on ne les aime pas profondément: le seul matériel, c’est la spontanéité et la bienveillance ».
– Théo Belaubre, 20 ans, élu au Vignon-en-Quercy: « Nous ne pouvons pas nous contenter de regretter l’abstention, il faut la comprendre pour tenter de l’endiguer en allant à la rencontre des gens ! Parlons-nous pour redonner de la vitalité à la démocratie ! »
