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Ceux qui aiment le Lot et ceux que gênait la couleur de Gaston Monnerville 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Une fois n’est pas coutume, entamons ce rendez-vous côté cuisine avec Annie CB qui se présente sur Twitter comme « créatrice de contenus culinaires gourmands ». Sur son blog, elle propose la recette d’un cake qui fleure bon notre terroir. Explications : « C’est en rentrant de quelques jours dans le Lot que j’ai eu l’idée de ce cake aux noix et au Rocamadour. J’ai profité d’un jour férié bien placé pour allonger un week-end et visiter quelques beaux villages comme Saint-Cirq-Lapopie et Rocamadour. Revenant du Quercy, j’étais obligée de rapporter des noix et du fromage de chèvre. De toutes les façons, je ne peux pas m’empêcher de rentrer avec des souvenirs gourmands et locaux, en plus de ma centaine de photos de paysage bien sûr. Et là, en terme de couleurs automnales flamboyantes, j’ai été bien gâtée. » Sur ce, lisez la recette, à vos fourneaux et bon appétit !

– Des amoureux du Lot qui vont encore plus loin et ne se contentent pas de ramener chez eux quelques produits et souvenirs ? Et décident carrément de tout plaquer pour s’installer « chez nous » ? C’est le cas de Kevin et Jennifer, dont l’histoire est rapportée par nos confrères du Républicain Lorrain : « Jeunes actifs, originaires du bassin houiller, ils avaient tout pour être heureux, l’argent et une « situation sociale reconnue » en Suisse, mais ils ne l’étaient pas. Ils ont tout quitté pour lancer une activité touristique dans le Lot. » Extrait du long article : « Fin 2017, ils établissent un business plan et entament un voyage de La Rochelle à la Corse pour choisir où s’installer. Sur la route, ils entendent parler de la région de Sarlat et Rocamadour. Ils tombent fous amoureux en y arrivant. « La Vallée de la Dordogne nous a bouleversés. On est tombé sous le charme de cette harmonie entre les paysages magnifiques et la richesse culturelle folle avec grottes, villages et châteaux classés. On savait déjà qu’on ferait notre vie ici, ça a été une évidence », confie Jennifer. Les Mosellans visitent une soixantaine de maisons. À Loupiac, dans le Lot, ils tombent sous le charme d’un domaine de 6 000 m2 « typique de pierres et de poutres, où règnent une quiétude et une sérénité absolues ». Le rêve prend forme. Les Mosellans créent leur activité déclinée en deux volets : Maisons Les Chandelles pour le gîte, et French Retro Ride pour la location ou les grandes balades à moto. » Bienvenue à eux. 

Initiée notamment par la députée lotoise Huguette Tiegna, la campagne pour l’entrée au Panthéon de Gaston Monnerville ne s’essouffle pas. A l’occasion du 30ème anniversaire de la disparition de l’ancien sénateur du Lot, nos confrères du Monde ont évoqué « un destin républicain au seuil du Panthéon ». Le quotidien essaie cependant de comprendre pourquoi, pour l’heure, l’élu est resté comme confiné dans une sorte de purgatoire mémoriel. Ainsi, sont republiés ces mots d’André Passeron parus le 7 novembre… 1991 : « S’il fut un des hommes les plus importants de la IVème République pour avoir été le seul à présider l’Assemblée du palais du Luxembourg dès la création du Conseil de la République, après la Libération ; s’il avait été fasciné par de Gaulle, chef de la France libre, au point de s’engager dans le maquis sous le pseudonyme de Saint-Just et y gagner la rosette de la Résistance ; s’il avait été chargé par le général de Gaulle de concevoir, après la guerre, un statut d’émancipation pour les anciennes colonies, il reste, surtout, celui qui osa, avec une violence extrême, défier de Gaulle au nom de la République et l’accuser avant d’autres, mais en vain, tout à la fois de violer la Constitution, de faire preuve d’arbitraire, d’être tenté par la dictature et même, par premier ministre interposé, de commettre le crime de forfaiture… » Toutefois, trente ans plus tard, Le Monde avance une autre explication : la couleur de sa peau. « Longtemps encore après son décès, à l’âge de 94 ans, Gaston Monnerville resta « l’homme qui défia le général de Gaulle ». Ce que les gaullistes ne lui pardonnèrent pas, œuvrant à rejeter dans l’oubli une des figures majeures de la IVème et de la Ve République, élu député en 1932, sous la IIIe République. Peut-être aussi parce qu’il avait le « défaut » à leurs yeux d’avoir la peau noire, d’être originaire de Cayenne, en Guyane. C’est au nom de ces préjugés raciaux – bien que ce fut non dit – que les parlementaires de la République allèrent jusqu’au treizième tour de scrutin, en décembre 1953, pour élire un président de la République, René Coty, qui, au départ, n’avait pas fait acte de candidature, afin d’empêcher celui qui présidait le Conseil de la République et y était, en principe, destiné d’accéder à la magistrature suprême. Le petit-fils d’esclave, des deux côtés de ses parents, en conçut une blessure profonde. » Et poursuit Le Monde, « c’est pourquoi, aussi, il fallut attendre 2006 pour qu’une esplanade proche du jardin du Luxembourg porte le nom de Gaston Monnerville. » A noter de surcroît qu’en Guyane comme en métropole, élus et étudiants originaires ou non de l’Outre-Mer ont rejoint le mouvement et édité une lettre ouverte (en faveur de la panthéonisation), comme le rapporte FranceTV. 

Pour conclure, l’annonce par les services du ministère de la Culture d’un colloque à la dénomination explicite : « Un demi-siècle d’archéologie à Cahors ». Il se tiendra les 18 et 19 novembre. Explications : « Les grands travaux des années 1970 sont à l’origine des premiers suivis archéologiques à Cahors, assurés par quelques bénévoles. Une meilleure prise en compte du patrimoine ainsi que la professionnalisation progressive de la discipline ont par la suite permis le développement d’une véritable archéologie de sauvetage, devenue archéologie préventive grâce à la loi de 2001. Un suivi systématique des dossiers d’urbanisme est désormais assuré par le service archéologique de la Drac qui prescrit, lorsque cela est nécessaire, des opérations archéologiques préalables. Leur multiplication est à l’origine d’un profond renouvellement de notre connaissance de la ville antique, médiévale et moderne. Souvent dispersée, parfois difficile d’accès et produite par des chercheurs issus de différents horizons, la documentation relative à ces travaux nécessitait d’être mise en commun afin de proposer une nouvelle synthèse des données… » 

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