Cahors : Une semaine pour dire stop aux violences faites aux femmes

Cinéma et théâtre sont au programme.

Dans le cadre de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de la Ville de Cahors et ses partenaires vous invitent à participer aux actions se déroulant durant le mois de novembre. Forts de l’expérience des années précédentes, les associations, les professionnels des différentes institutions ont choisi de renouveler ce temps de rencontre afin de poursuivre la sensibilisation du grand public à la question des violences faites aux femmes et au sein de la famille. Ces actions de sensibilisation durant le mois de novembre s’adressent à tous. Elles ont pour objectif de favoriser une meilleure compréhension du processus des violences conjugales et de changer le regard de tout un chacun sur cette problématique : mieux comprendre pour agir. Ainsi dans le cadre de cette journée internationale, l’ensemble des professionnels locaux et la Ville de Cahors proposent au grand public :

> « Les Rives du Destin » d’Abdolreza Kahani, mardi 9 novembre à 18h30, au cinéma Le Grand Grand Palais.

Avec le soutien d’Amnesty International Cahors, projection en présence de la distributrice du film Saida Kasmi et de l’avocate au barreau de Cahors, Amélie Tintillier

Samira, jeune mère à peine divorcée, quitte sa province avec sa fille pour revenir s’installer à Téhéran. Déterminée à se construire une vie de femme indépendante, elle cherche un travail et un logement décents, pour sortir de la précarité. Ce choix de vie l’oppose à son ex-mari violent, à son entourage divisé et aux mentalités iraniennes conservatrices. Coûte que coûte, Samira tente de surmonter les divers obstacles rencontrés sur son chemin.

> « A contre choix » de la compagnie Vivre libre ou crevette avec Lenaïck Planquois, jeudi 25 novembre, à 20 h 30, au théâtre. Entrée offerte.

21ème siècle, une femme se présente au public, armée d’une pomme, de quelques costumes et de son histoire. Elle fait du théâtre, mais pourrait être secrétaire, étudiante, ouvrière… elle partage avec tous, femmes et hommes, les mille et un pièges tendus à un sexe dit et surtout pensé « faible ». Elle partage avec tous, femmes et hommes, les ressources qu’elle saura mettre à l’œuvre : lucidité, espoir et désespoir, auto-dérision, imagination, combativité, liberté de parole, humour. Ces armes non violentes et pourtant subversives seront garantes de sa survie, marche exutoire vers l’affirmation d’elle-même, de la jeune élève d’école d’art devenue modèle porno à la femme actrice de son destin.