Cahors : « On m’a enlevé mon fils. Je demande la justice, c’est tout… »
La famille de Ladjel, 18 ans, poignardé le 29 octobre aux abords de la fête foraine, évoque le garçon « plein d’ambition » qui avait la vie devant lui.
La douleur et les larmes. La maison familiale de Ladjel Slamnia, 18 ans, poignardé le 29 octobre aux abords de la fête foraine, est dévastée. La maman, Nadia, parle de son garçon et souhaite « que la vérité soit dite » : « Mon fils, il avait un projet. Il voulait devenir animateur social. Il avait décroché son BAFA, puis avait encadré des colonies. Il avait réussi ses examens d’entrée en BPJEPS. Il devait commencer le 15 novembre. Il devait aménager vendredi à Toulouse… Il était heureux, il était ambitieux. Je ne vais jamais guérir de la douleur que je ressens… Ils m’ont enlevé mon fils. Je ne sais pas comment je vais faire. Je demande la justice, c’est tout » « Mon frère, il voulait être autonome. Il aimait sortir avec ses amis, c’était un bon vivant. Ladjel sera irremplaçable. Notre famille est déchirée » précise Amine. « C’était un gamin du village. C’était un garçon solaire » souligne Habib Bendouma, coordonnateur de la vie locale. « Nous demandons que le deuil de la famille soit respectée » rajoute Chahrazed, une amie.