Labastide-du-Vert : Les jardins de la propriété du peintre Henri Martin vont bientôt renaître
Le samedi 30 octobre est prévu un premier chantier de débroussaillage qui se veut le prélude à un travail de réhabilitation.
Dans le monde des arts, chacun connaît l’œuvre du peintre post impressioniste Henri Martin dont les œuvres sont très prisées des collectionneurs. La dernière toile mise en vente a dépassé les 700 000 euros. Le Lot, et en particulier Labastide-du-Vert, ont été les thèmes favoris de cet artiste qui avait élu domicile à Marquayrol, dans une maison de caractère située sur les hauteurs de Labastide où il avait établi son immense atelier. Aujourd’hui, la maison du peintre vient d’être vendue au chanteur lyrique Jean-Jacques Lala, d’origine lotoise, qui a décidé d’en faire une haut-lieu artistique. La priorité du moment étant de sauver les jardins de Marquayrol car le peintre, à l’instar de Monet, avait fait de son parc un petit « Giverny » avec pergolas, bassins, massifs, aujourd’hui enfouis par une végétation exubérante. A l’initiative de l’écrivain Jean-Pierre Alaux, ce week-end, a été portée sur les fonts baptismaux l’ARJEHM (Association pour la Réhabilitation des Jardins Extraordinaires d’Henri Martin) dont la vocation est bien sûr de réinventer cet espace naturel enchanteur et de le restituer tel qu’il était du temps du peintre. Déjà une cinquantaine de Lotois ont adhéré à ce projet exaltant qui intéresse au plus haut point les collectivités territoriales à quelques mois de la réouverture du musée Henri Martin de Cahors. Le samedi 30 octobre est prévu un premier chantier de débroussaillage qui se veut le prélude à un travail de réhabilitation d’un lieu de création unique dans notre département.
Photo : Jean-Jacques Lala, le nouveau propriétaire de Marquayrol, et l’écrivain Jean-Pierre Alaux, président de l’ARJEHM