Cahors : Retour sur « la marche d’après pour exiger une vraie loi climat »
La manifestation de ce dimanche a rassemblé 150 personnes.
Dimanche 9 mai, 150 personnes ont répondu présentes à l’appel du collectif Essaimons Demain 46 pour rejoindre le mouvement national « la marche d’après ». L’enjeu de cette nouvelle manifestation était «de faire comprendre aux élus, la nécessité d’aller plus loin en amenant réellement à changer de comportements, de révolutionner notre mode de vie ». Le rendez-vous a été donné sur les allées Fénelon, devant la statue Gambetta, afin de se réunir dans un premier temps autour de divers ateliers :
– Création et affichage géant de pancartes : slogan et initiatives égologiques ont été inscrits et affichés sur la statue Gambetta. « L’idée initiale était de laisser ces messages visibles aux yeux de tous et de toutes pendant quelques jours, mais le mauvais temps en a décidé autrement. Les pancartes ont été récupérées pour être réutilisées lors d’une prochaine manifestation » a précisé Léa.
– Ecriture de lettres à la sénatrice du Lot, Angèle Préville, en rapport avec la loi « Climat et Résilience », l’incitant à déposer des amendements, visant à aller plus haut dans l’impact écologique du texte, ou bien à ne pas le voter, en l’état.
– Débat mouvant autour d’affirmations et questions ouvertes sur la crise climatique. Les participants et participantes ont pu argumenter et échanger autour de ce sujet citoyen.
La manifestation s’est ensuite poursuivie en déambulation, ponctuée de quelques arrêts, dont un devant la Banque de France, rue Wilson, où une banderole a été affichée afin de réclamer un plan de relance écologique. Plusieurs personnes ont pris la parole pour informer sur le plan de relance actuel « qui ne demande aucune contrepartie écologique aux entreprises et dont le maintien d’une consommation irraisonnée risque d’accroître la production de gaz à effet de serre ». Isabelle Eymes de « Génération Écologie » a rappelé que sur les 149 propositions de la Convention nationale citoyenne sur le climat, seules 13 avaient été retenues, dans le projet de loi « Climat et résilience », qui constitue pour elle « un échec ». La marche pour le climat s’est clôturée sur les allées Fénelon afin de présenter le prochain projet citoyen monté par l’association Autonomie alimentaire Cahors et conventionné avec la Ville de Cahors, « l’Agora d’agriculture urbaine ».
Un espace de rencontres, à mi-chemin entre le parc public et le jardin partagé, construit autour de trois axes :
– la production alimentaire : grâce à des techniques de permaculture ludiques et résiliantes
– l’éducation populaire : ateliers éducatifs, chantiers participatifs et développement personnel naissent de l’envie de transmettre de chacun·e.
– le renforcement de lien social : située en plein centre-ville de Cahors, les allées Fénelon offrent un lieu de passage où il fera bon s’arrêter à l’ombre de la pergola, discuter plantes et biodiversité et inventer la ville de demain.
– Projet participatif et citoyen, l’agora verra le jour durant les mois de mai et juin grâce à des chantiers où bénévoles sont bienvenus.
Si vous souhaitez vous impliquer dans le projet ou dans d’autres actions non violentes, n’hésitez pas à contacter le collectif Essaimons Demain 46 et/ou l’association Autonomie Alimentaire Cahors.
> Contacts : contact@essaimons-demain.org / autonomiealimentairecahors@gmail.com
> Plusieurs représentants de partis ont participé à la manifestation (PCF, EELV, Génération Ecologie, LFI, Génération.s…). Les trois candidates cadurciennes, pour les élections départementales issues de la liste « le Printemps Lotois » ( Pour Cahors 1 Céline Gabet , Cahors 2 Lise Haudry et Cahors 3 Nathalie Mathubert) étaient également de la partie. « Notre liste rassemble des citoyens et des citoyennes attachés aux valeurs républicaines, démocratiques et sociales. Elle conduira cette transformation de solidarité et écologique profonde dans notre département » a précisé Nathalie Mathubert.