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Un Plan d’investissements de 74,3 millions d’euros : Cauvaldor affiche ses ambitions


Le budget a été voté à l’unanimité.

C’est en présence d’Huguette Tiegna, députée, et de Jean-Claude Requier, sénateur, invités par le président Raphaël Daubet, que les élus de Cauvaldor ont voté, à l’unanimité, le budget 2021.  Une nouveauté pour Cauvaldor : la planification des investissements sur la durée du mandat, investissements qui se chiffrent à 74 294 672 euros. C’est une planification très ambitieuse assise sur une gestion économe des dépenses de fonctionnement, la réduction du fonds de roulement à 1 million sans mettre en danger la trésorerie, et le recours à l’emprunt (un encours de dette maximum de 20 millions d’euros). Un vrai défi financier pour permettre l’investissement maximal sans hypothéquer l’avenir ni les capacités des futurs élus à investir. Cet arbitrage rendu obligatoire par un engorgement des lignes d’investissement budgétisées permet désormais une projection pertinente, sincère et réalisable des investissements. Chaque année, un réajustement s’opèrera, par le vote, selon l’avancée des opérations existantes et l’émergence de nouveaux projets. 8,2 millions d’euros concernent des projets reportés. C’est colossal. Evidemment, cette situation ne permet de réserver que 40 millions d’euros aux nouveaux projets, la différence étant consacrée aux investissements récurrents (voirie pour 16, 8 millions d’euros, fonds de concours aux communes pour 3,3 millions d’euros et aides aux entreprises pour 4,3 millions d’euros).

Un hommage fut rendu par Pierre Moles, vice-président en charge des finances et du budget, à la centaine d’élus communautaires et municipaux et aux agents lourdement mis à contribution, dans chaque commission de travail, pour bâtir un programme d’investissements équilibré sur le territoire ) et équitable entre villages et petites villes centre (26,9 millions d’euros consacrés aux bourgs centres et petites villes de demain et 24 millions aux autres communes).

En pratique, les élus ont choisi d’investir très fortement la 1ère année, à hauteur de 16 403 467 euros. C’est un parti pris : conduire un mandat d’investissement et investir au plus vite, sans céder à la tentation de « faire une pause ». Au contraire, ils ont choisi de générer de l’activité en accélérant la cadence des travaux, en s’adaptant rapidement aux changements de la société afin de répondre ainsi à l’obsolescence de nombreuses des infrastructures, sportives, notamment. Fait encourageant, le résultat à reporter sur 2021 est plus important que prévu (3 308 293 euros), du fait des décisions prises dès juillet pour infléchir la trajectoire des dépenses, mais aussi de recettes fiscales liées au développement d’entreprises, signe d’un dynamisme notable malgré la crise.

Les élus, pour accompagner cette dynamique, engageront un travail nécessaire sur les zones d’activité du territoire sur lesquelles tout est à faire : aménagements, spécialisations, connaissance voire développement des réseaux. De façon générale, la volonté rappelée par le président en séance, est d’agir en urgence en direction des métropoles, en captant très vite l’activité, les entreprises, les médecins et les habitants qui souhaitent les quitter, mais aussi en créant des liens et des synergies, en se faisant connaître et faisant le premier pas vers elles. « Etre proactif », c’est le mot d’ordre pour la collectivité, y compris en changeant de posture et viser des recettes nouvelles plutôt que de se contenter des subventions et des dotations, sans quoi, chaque perte de dotation ne pourra se solutionner que par l’impôt. Or, n’est plus supportable au-delà d’un certain seuil. C’est aussi ces capacités financières supplémentaires qui conditionneront la réalisation de nouveaux projets. Un cercle vertueux.

Pour illustration, une des dotations de la Communauté de communes (le fonds de péréquation intercommunale et communale) est en voie d’extinction. Pour la compenser et poursuivre la politique de versement de « fonds de concours » aux communes, aider au financement de certains de leur projet, la taxe sur le foncier bâti est portée à 1%. Autre exemple, les coûts de traitement des ordures ménagères couplés à une baisse du prix de vente des recyclables par le SYDED, déclenchent une augmentation du taux de la taxe ( 5% en 2021).

En conclusion, Raphaël Daubet a chaleureusement remercié les élus pour ce travail considérable mais ô combien nécessaire. Les parlementaires présents, quant à eux, n’ont pas manqué de souligner le plaisir qu’ils avaient eu à assister aux débats, mais surtout se sont félicités des budgets et du PPI présentés, signe d’une communauté tournée vers l’avenir, à l’ambition forte et maîtrisée.

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