59ème campagne de fouilles paléontologiques sur la réserve naturelle nationale d’intérêt géologique

Elles s’inscrivent dans le projet ENLIVEN.

La 59ème campagne de fouilles paléontologiques sur les sites des phosphatières des Tempories à Escamps, de Mas de Got à Bach et sur le camp militaire de Caylus s’est conclue le 26 juillet.

Ces fouilles s’inscrivent dans le projet ENLIVEN de l’agence nationale de la recherche qui a pour but d’étudier les impacts des changements environnementaux majeurs sur la biodiversité et les écosystèmes préhistoriques du Quercy. En utilisant des données fossiles, les chercheurs cherchent à comprendre comment les faunes et les flores préhistoriques ont réagi aux variations climatiques et autres perturbations environnementales pendant plusieurs millions d’années.

Le projet vise à produire des connaissances permettant de mieux anticiper les réactions des écosystèmes actuels et futurs face aux changements environnementaux globaux.

Le projet implique des collaborations entre plusieurs institutions de recherche et les universités, dont l’université de Poitiers, Montpellier, Lyon, Toulouse et le centre de recherche en paléontologie paris CR2P.

Cette mise en commun des données favorise une approche multidisciplinaire pour répondre à des questions complexes sur l’évolution de la vie sur Terre.

Les sites de la réserve naturelle nationale d’intérêt géologique du Lot sont particulièrement importants. L’équipe de chercheurs a pu durant ces trois semaines de recherche, collecter des momies de myriapodes (mille-pattes), de nombreux fossiles de mammifères et de reptiles, des bourgeons floraux pétrifiés, ou encore des graines, tous ayant entre 40 et 30 millions d’années.

Le Parc et la Réserve Naturelle remercient, le lieutenant-Colonel Richard Vène, pour avoir ouvert les portes du camp militaire de Caylus le 14 juillet aux équipes de scientifiques, les Communautés de communes du Pays de Lalbenque Limogne et du Quercy Rouergue et des gorges de l’Aveyron, l’association des phosphatières du Quercy qui a co-organisé les fouilles, le comité départemental de spéléologie du Lot pour leur accompagnement technique, les équipes des phosphatières du Cloup d’Aural, et tous les fouilleurs.