45 communes de la vallée du Lot bénéficient d’un plan de prévention des incendies
Une réunion a eu lieu ce 19 juillet.
Hasard du calendrier et de l’actualité, une réunion s’est tenue ce mardi 19 juillet 2022 à Saint-Géry sur le thème de protection des forêts contre les incendies dans la moyenne vallée du Lot, de Cahors à Larroque-Toirac.
Ce secteur a en effet été identifié comme le plus vulnérable face aux incendies (en 2018, le plus grand feu enregistré en France s’est déroulé à Cajarc). Pas moins de 45 communes sont directement concernées.
Depuis mars 2021, le Département du Lot a décidé de chapeauter l’étude d’un plan de protection contre l’incendie pour ce massif à risque. Pilotée en concertation avec les services de l’Etat et les pompiers du Lot, l’étude a été menée avec les communes et de nombreux partenaires (parc naturel régional des causses du Quercy ou chambre d’agriculture), ce qui a permis de déterminer les actions à mettre en place dans les dix ans à venir pour limiter les risques de feux de forêt.
Ce sont ces objectifs qui ont été présentés aux élus au cours de la réunion présidée par Catherine Marlas, vice-présidente du Département, et Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet du préfet. La sensibilisation des habitants (protection de chaque maison par le débroussaillement) est une priorité, la mise aux normes des routes et chemins également (en implantant une signalétique homogène permettant aux secours de les repérer facilement), tout comme l’amélioration des possibilités de ravitaillement en eau (21 secteurs déficitaires en eau ont été identifiés).
Parmi les autres objectifs : la mise en place de référents sur le terrain, la création de cartographies mutualisées (équipements, voies d’accès, points d’eau…), l’intégration d’un volet feux de forêt dans les plans communaux de sauvegarde, le soutien à l’achat et à l’utilisation de petits broyeurs végétaux communaux (ou mutualisés) pour stopper le brûlage des déchets verts, la création d’une économie autour du bois énergie ou la mobilisation des acteurs forestiers et agricoles en s’appuyant sur les associations foncières pastorales libres.
Comme le remarque Catherine Marlas, « toutes ces actions viendront en complément du programme de reconquête des espaces embroussaillés déjà initié par le Département du Lot, et grâce auquel des propriétaires fonciers confient l’entretien de leurs surfaces à des éleveurs ».