Sécurité dans les collèges, écoles de Bretenoux et Parnac… les inquiétudes de l’UNSA éducation
Le syndicat balaie les dossiers « chauds » de la rentrée.
Mardi 30 août, Christine Laverdet, secrétaire départementale de l’UNSA éducation, Annie Hontarrede, directrice de l’école primaire d’Arcambal, et Jean-Yves Labrousse, principal du collège de Puy-l’Evêque, ont fait le point sur les sujets d’actualité concernant l’école (1er et 2nd degré). « Cette rentrée est marquée par le plan sécuritaire qui va prendre le devant de la scène… On ne peut négliger le risque qui existe mais cela pose problème en terme de formation et de formateurs. Qui va former tous les élèves de 3ème et les délégués de classe comme cela est prévu ? » a expliqué la secrétaire départementale rebondissant sur la réforme des collèges mise en place cette année : « Avec la nouvelle organisation, il va y avoir des temps d’études supplémentaires mais sans accompagnement éducatif qui a été supprimé et avec une problématique de personnel qui n’a pas été résolue. »
Pour le 1er degré, ils ont annoncé des « ajustements ». « Pour Bretenoux maternelle, avec plus de 70 enfants pour deux classes, il faut absolument une création. A Parnac, alors que Saint-Vincent-Rive-d’Olt a été fermé, il n’y aurait que 15 enfants maximum… il pourrait donc y avoir une fermeture » a indiqué Christine Laverdet. Autre inquiétude : le manque d’enseignants sur le 1er degré (au moins 3), « une première », et le recrutement envisagé par l’inspection académique de contractuels « sans expérience ». Et de conclure sur l’avenir : « C’est la dernière année de validité du protocole des écoles rurales. On souhaiterait que tous les signataires se retrouvent pour envisager l’après… » Le message est passé.