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Interpellé par les douanes pour détention illégale de tabac et d’alcool, il essaie de s’enfuir sur l’autoroute


Ce n’est pas la première fois que cet homme de 48 ans, résidant dans le Nord de la France, a affaire aux douanes.

91 cartouches de cigarettes et 97 litres d’alcool. C’est ce qui a été retrouvé dans un véhicule intercepté par les douanes le 29 avril dernier à Francoulès. En état de récidive légale, le conducteur était jugé ce mardi 2 mai en comparution immédiate devant le tribunal de Cahors. Outre la détention de marchandises sans documents justificatifs réguliers, il lui est également reproché d’avoir refusé d’obtempérer à une sommation de s’arrêter. Le parquet a requis contre lui 9 mois de prison ferme, l’interdiction de paraître dans le Lot pendant 3 ans et la confiscation du véhicule.

« On s’est mal compris avec les douanes, j’ai voulu croire que ce n’était pas pour moi ». Dans le box des accusés, le prévenu âgé de 48 ans tente de justifier ses actes. Le jour de l’interpellation, il revient d’Andorre avec sa famille et fait route vers le Nord où il vit. Déjà arrêté et condamné pour les mêmes faits en juin 2022, l’homme est reconnu par les douaniers qui lui font signe de les suivre plusieurs fois. Selon ces derniers, à trois reprises il fait mine d’obtempérer avant de se réinsérer au dernier moment sur l’autoroute. Après l’avoir finalement intercepté, les douaniers découvrent les marchandises dans sa voiture, la plupart cachées dans l’emplacement de la roue de secours ou dans des chaussettes.

Père de trois enfants, auto-entrepreneur dans le bâtiment, le prévenu affiche onze mentions à son casier judiciaire, notamment pour extorsion. Entre 2010 – date de la création de son entreprise – et 2022, la justice n’avait pourtant plus entendu parler de lui. Mais depuis quelques années, l’homme doit faire face à plusieurs dettes. « On est d’accord, la contrebande c’est de l’argent facile », résume le substitut du procureur.

« Il a montré qu’il était stable familièrement, localement. Il a des revenus. Il assume sa responsabilité de père. La peine d’emprisonnement ferme ne semble pas adaptée », plaide son avocate Me Mas. Elle demande plutôt un aménagement sous bracelet électronique. « Qu’on ne s’y trompe pas, c’est une prison sans barreaux ».

L’homme écope finalement de 8 mois d’emprisonnement pouvant être aménagés, de 100 euros d’amende et d’une obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière. De plus, les marchandises sont confisquées et il devra verser aux douanes l’équivalent de leur montant soit 11 490 euros.

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