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Castelnau-Montratier : « Les Douceurs de Lili », sur le chemin des abeilles


Les apiculteurs transhumants sont installés à Divillac.

Guillaume et Elisabeth Lavoriero, originaires de l’arrière-pays de Menton, exercent un métier un peu méconnu :  apiculteurs transhumants. De leur petit village varois, ils ont souhaité, à l’image de leurs abeilles, transhumer vers d’autres horizons. Fort de défendre des valeurs, un savoir-faire et pour qu’ils soient reconnus et  appréciés dans les produits qu’ils proposent, ils ont cherché un nouveau lieu pour s’installer. Au gré de leurs pérégrinations, tous les deux sont tombés amoureux du Quercy, de sa gastronomie, de son bien vivre. « Le Sud-Ouest nous a accueillis en mai 2018 avec nos 3 enfants. Nous avons redémarré l’intégralité de notre activité » précise avec un sourire Elisabeth Lavoriero. 

Installés à Divillac, ils ont aménagé leur laboratoire de fabrication ainsi qu’un lieu de vente à côté de leur maison principale. Dans cet atelier ils mettent en pot leurs différents miels, confectionnent des chocolats, nougats, biscuits, pain d’épice et bonbons à base de miel. A les voir tous les deux si investis, il est certain qu’ils ont fait le bon choix. Dans la famille Lavoriero, l’apiculture est l’histoire de toute une vie. Depuis 1985, Marc et Catherine Lavoriero, les parents de Guillaume pratiquent la transhumance des abeilles. De leurs ruchers ils extraient divers miels et réalisent des produits dérivés. C’est dans ce milieu familial que Guillaume Lavoriero a tout appris du métier d’apiculteur qui demande beaucoup d’expérience et d’exigence.  Il exerce son métier en tant que professionnel depuis plus de 12 ans. La transhumance des abeilles permet de déplacer des ruches, plutôt de nuit, pour les amener vers un lieu de floraison choisi. Cela implique pour un rucher d’environ 80 ruches de faire une dizaine de déplacements, sur l’année, soit pour les déplacer ou les protéger d’éventuelles attaques : maladie, sangliers, acte de malveillance … La transhumance permet d’obtenir différentes miellées : acacia, fleur de Montagne, lavande…

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Et Guillaume Lavoriero de préciser : « On choisit l’emplacement suivant les floraisons et les miels que l’on souhaite obtenir. La transhumance ça peut être aussi très favorable pour les abeilles parce que ça leur permet de diversifier les pollens, essentiel pour le couvain, et d’avoir aussi une récolte plus intéressante qu’une ruche sédentaire. Une ruche peut faire plusieurs miellées dans la saison ».  « Ce qui nous anime dans ce métier c’est que nous avons besoin de travailler avec les abeilles. Il faut qu’elles soient en bonne santé. Cela implique que l’on doit travailler dans de bonnes conditions, c’est pour cela que l’on fait de la transhumance. On ne se verrait pas changer de vie » rajoute son épouse.  

Sur le domaine de Donnazac à Divillac, où le jeune couple a implanté « Les Douceurs de Lili », c’est une nouvelle vie qui commence pour eux. « Nous n’avons pas peur puisqu’on a ramené notre famille et nous avons nos abeilles. Dans un monde où on est en perte de valeur, d’identité, nous sommes des gens de la terre et on le revendique» lancent d’une même voix les Lavoriero. Donc c’est tout naturellement qu’un franc succès, en fin d’année, les attendait quand ils ont sillonné les marchés de Noël pour faire connaître leurs produits. «On est soucieux de présenter des produits élaborés. Ce qui nous caractérise vraiment c’est que nous ne travaillons qu’avec des matières premières biologiques ou issues du commerce équitable. Nous ne mettons pas nos ruches dans des emplacements où les terrains sont traités autour… Nous faisons un gros travail sur la transformation de nos miels ce qui nous permet de les sublimer. On fait des pains d’épices, du nougat noir et blanc, des chocolats au miel, des pâtes à tartiner, des tablettes de choc aux céréales, des bonbons au miel… Tout est vraiment artisanal avec nos propres recettes » rajoute le couple plus motivé que jamais. 

> Sur le territoire, ils comptent bien proposer des ateliers découvertes sur les vertus du miel « le miel n’est pas qu’un produit que l’on étale sur la tartine le matin. Il a beaucoup de propriétés. C’est toute une science l’apiculture » précise Guillaume Lavoriero. Ils envisagent aussi de faire des ateliers bonbons, pains d’épices, nougat…

> Vente directe : tous les après-midi sur l’exploitation de 14 h à 19 h. Tous les dimanches sur le marché de Castelnau Montratier. 

> Renseignements : www.lesdouceursdelili.com ou 06 47 17 62 00. 

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